Voici Comment Paul Kagame a progressivement rwandanisé l’armée congolaise dès le début de l’occupation !

Voici Comment Paul Kagame a progressivement rwandanisé l’armée congolaise dès le début de l’occupation !

Il avait averti les Zaïrois depuis le début de l’agression en 1996 pour le prévenir de la supercherie derrière la légende des prétendus «révolutionnaires congolais» de l’AFDL. Mais personne n’a voulu l’écouter au sein des institutions. Le premier ministre Kengo wa Dondo, à l’époque, ameuta même les parlementaires congolais pour le traduire en justice !

En janvier 2001, après l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, Honoré Ngbanda-Nzambo, car c’est bien de lui qu’il s’agit, revint à la charge pour alerter ses compatriotes Congolais de la supercherie derrière un officier de l’Armée Patriotique Rwandaise (A.P.R.), Hyppolite Kanambe, qu’on présentait aux Congolais sous la fausse identité de «Joseph Kabila» ! Une fois de plus, les Congolais ne l’écoutèrent pas.

Infatigable, Honoré Ngbanda revient à la charge en 2004, dans son livre «Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux» et il fournit, cette fois-ci, des preuves irréfutables constituées des documents officiels du gouvernement rwandais, des conversations accablantes issues des adresses électroniques des dirigeants militaires et politiques rwandais interceptés par ses propres réseaux de renseignement…. ! Mais, une fois de plus, les Congolais n’y prêtèrent guère attention.

Voilà pourquoi nous avons choisi de reproduire ici un extrait important de son livre au chapitre VIII, pp 323 à 330 où le processus d’infiltration et d’occupation de l’armée rwandaise a été savamment mené par Paul Kagame sous la barbe des Congolais !

Lisez pour comprendre ce que nous vivons aujourd’hui !

Paris, Mardi 06 Février 2018

La rédaction

L’Oeil du Patriote

=============================

Extrait très important du livre «Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux», chapitre VIII, pp 323 à 330

L’armée  de la RDC minée par le président du Rwanda

Dans la stratégie de Paul Kagame, l’armée reste l’instrument de conquête par excellence, car sa méthode repose essentiellement sur la violence et le crime. Dans instructions et les remarques qu’il faisait à Ruberwa au travers de l’un des documents intercepté par nos réseaux de renseignement,  Kagame lui dit sèchement : « je vous ai déjà dit que personne n’a jamais réussi à régner en Afrique sans verser du sang. De qui avez-vous pitié ? Vous avez pitié des gens au moment où vous voulez régner ? »

Ces paroles résument toute la pensée de Paul Kagame. Depuis sa présence au sein de la guérilla de la N.R.A. en Ouganda, jusqu’au renversement de Mobutu, en pasant par l’assassinat de Habyarimana, toute la vision de Paul Kagame et toute sa stratégie reposent sur la violence, le crime et l’assassinat comme méthode d’action. Pour cela, l’armée demeure son instrument de prédilection pour la réalisation de ses objectifs. Ainsi, après avoir subi une forte pression de la part de l’opinion internationale qui commence à se poser des questions sur la présence prolongée de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, Kagame a conçu, de 1999 à 2001, une armée de substitution à l’armée rwandaise en RDC. Il a procédé à la formation de deux bataillons composés exclusivement de jeunes rwandais sous l’étiquette de Banyamulenge qui ont été mis dans les rangs  de l’armée du RCD-Goma. Ces bataillons rwandais sont destinés à être intégrés demain au sein de l’armée nationale congolaise lors de l’inclusion des troupes engées dans la guerre depuis 1998, comme le prévoit « l’Accord Global et Inclusif ». Kagame est d’ores et déjà assuré d’avoir des bataillons entiers au sein de la future armée nationale congolaise. Il se prépare ainsi à manipuler de l’intérieur et pendant plusieurs années encore l’armée de la RDC.

Les dernières informations dont je dispose révèlent la formation en cours de deux autres  bataillons à Bugarama et à Cyangungu (Rwanda), qui devraient renforcer l’effectif existant en RDC. Le piège dans lequel le président rwandais est en train d’enfermer le peuple congolais n’est donc pas à sous-estimer. Pour preuve, cette lettre du général Gatsinzi Marcel, ministre de la Défense du gouvernement rwandais adressée le 12 août 2004 au général Obed Rwabasira, commandant de la région militaire du RCD/Goma.

Cette lettre « officielle » traduit l’assurance et l’arrogance dont font preuve les autorités rwandaises qui ne semblent plus prendre des précautions élémentaires pour cacher leurs engagements en RDC. «Nous vous envoyons des militaires Banya qui viennent de terminer leur formation », écrit le ministre rwandais à son collaborateur du RCD, «et également les nôtres qui sont bien aguerris au combat. Prenez bien soin d’eux. Veuillez recevoir en attendant ces fusils (armes) monté(e)s, nous vous enverrons le reste dès qu’ils (elles) seront monté(e)s. Veuillez nous envoyer ce que vous avez promis. » (Voir la copie ci-dessous de la lettre en kinyarwanda et sa traduction libre en annexe n°13). Ceci montre à quel point l’armée dite congolaise du RCD/Goma est complètement inféodée au Rwanda. C’est cette armée-là qui sera demain versée au sein de notre armée nationale !            

C’est aussi cette armée-là qui a tenté de reprendre le contrôle de la ville de Bukavu et de la région du Kivu, sous le commandement du général rwandais Kundabatware et du colonel Mutebwisi, lui aussi rwandais. Ce dernier est le propre cousin germain du vice-président de la RDC Azarias Ruberwa. Actuellement, au moment où j’écris ces lignes, après l’échec de la dernière attaque de la ville de Bukavu, une nouvelle offensive devrait intervenir pour la reprise de contrôle de la région du Kivu. Ceci peut se produire avant la sortie de ce livre.

A cet effet, Kagame procède déjà, depuis l’échec de l’opération sur Bukavu, à la formation des deux autres bataillons composés exclusivement de Banyamulenge au centre d’instruction de Bugarama (situé dans l’école agricole vétérinaire de Ndendezi près du cimetière du Rwanda, «CIMERWANDA », à environs 10 Km de Bugarama-centre, au camp militaire de Cyangungu (où est basée la 31e brigade de la 4e division des forces de défense rwandaises) et au camp Gaka (situé dans la province de Kigali-rural près de l frontière avec le Nord du Burundi). Je demande donc à mes compatriotes congolais de se réveiller.

Voici une autre preuve du rôle joué par le Rwanda  dans la guerre en RDC. Il s’agit d’une note du ministère de la Défense du Rwanda adressée à Laurent Nkundabatware en 2004. Elle illustre à la fois l’implication et la détermination des autorités rwandaises dzns la déstabilisation de la RDC et l’inféodation des officiers tutsi-rwandais à Kigali dans l’accomplissement de leur plan d’annexion. Les termes de cette lettre sont suffisamment éloquents :

«Nous avons le plaisir de vous exprimer notre satisfaction pour le travail que vous accomplissez. Nous avons reçu vos rapports ainsi que ceux des personnes avec lesquelles vous travaillez… Nous vous envoyons ce que vous avez demandé y compris les hommes afin d’atteindre l’effectif souhaité. Ayez donc la patience d’attendre ceux qui sont encore en formation. En ce qui concerne le colonel Mutebuzi, il faut qu’il attende lui aussi les instructions pour poursuivre son travail. Il faut que vous apprêtiez à accueillir James Kabarebe qui viendra voir comment se déroulent les préparatifs. Nous vous envoyons ce que vous nous avez demandé. Pour le reste, veuillez communiquer au porteur de ce courrier. Nous vous attendons ce 30 août pour la réunion de stratégie de travail »85 (Voir la copie ci-dessous de note en kinyarwanda ainsi que sa traduction libre en annexe n°14) 

Lors de la répartition des quotas au sein de l’armée nationale intégrée, Kagame a pesé de tout son poids, depuis son cabinet de Kigali, pour se tailler la part de Lion. Outre les bataillons des Rwandais prévus pour intégrer la prochine armée nationale congolaise, les officiers rwandais ou à défaut pro-Kagame, occupent aujourd’hui des postes de commandement hautement stratégiques au sein de des états-majors de l’armée congolaise. Relevons en passant quelques cas au moment où j’écris ces lignes.

Au niveau de l’état-major général, le commandement de l’état-major des Forces terrestres estassuré par le général Buki, de père katangais et de mère rwandaise. Il est le protégé de James Kabarebe qui l’avait imposé, à l’époque, à Laurent-Désiré Kabila  au début de la guerre. Le commandement de l’état-major de la logistique est confié au general Malick qui est officier de l’APR (l’Armée Patriotique Rwandaise) ; il se dit originaire de Rutshuru en RDC, il a grandi à Goma où il a fait des études de géographie à l’Université de Butare sans terminer. A l’appel de Kagame, il a rejoint les rangs de l’APR après la prise de pouvoir par le FPR au Rwanda en juin 1994.

Au niveau des régions militaires, le commandement de la région militaire du Kasaï Oriental est confié au général Amisi alias « Tango-Tango », celui-là même qui fut l’auteur des massacres des civils congolais à Kisangani. Le commandement militaire du Nord-Kivu a été confié à Laurent Nkunda de son vrai nom Kundabatware. Il fut, avec, Amisi Tango-Tango, co-auteur des massacres des civils à Kisangani. Il est officier de renseignement de l’APR ; un fait très significatif. Après les forfaits qu’il a commis dernièrement au Kivu, il a renvoyé toute sa famille au Rwanda où elle vit actuellement dans le camp militaire de la garde présidentielle de Kagame à Kigali.

Un autre détail : après que Laurent Kundabatware a refusé de se rendre à Kinshasa pour occuper son poste d’affectation pour des raison que l’on peut facilement deviner, les autorités de Kigali ont décidé d’envoyer à sa place, son propre cousin germain, le général Obed qui a fait l’Ecole de Formation d’Officiers  de Kananga, comme beaucoup d’autres Rwandais à l’époque. Les deux officiers (Kunda et Obed) ont grandi ensemble à Goma chez leur oncle, l’ancien gouverneur tutsi Kanyamwanga.

Autre fait significatif, le commandement de la région militaire de Bandundu a été confié au colonel Mustapha, d’origine rwandaise, et qui a commandé le bataillon des Banyamulenge au sein du MLC. Son commandant second, désigné dans le adre du quota réservé au RCD, n’est autre son propre cousin. Et quand on sait que stratégiquement, le Bandundu est considéré comme la porte d’entrée de Kinshasa, on peut facilement mesurer l’ampleur du danger qui nous geutte en cas de déclenchement de l’attaque par le Rwanda. D’autant plus qu’une troisième guerre d’agression parait très probable. Mes compatriotes peuvent donc voir ce que le Rwanda fait actuellement de notre pays.

Lors des derniers événements de Bukavu, nos réseaux de renseignements ont enregistré la coordination parfaite  des activités militaires de James Kabarebe qui distribuait les directives de Kagame aux officiers rwandais opérant en RDC dont principalement Kundabatware, Mutebwisi et Obed. Ce qui prouve le contrôle des mécanismes de notre armée par les états-majors de l’armée rwandaise.

Ceci nous sera fatal en cas d’affrontement armé. Infiltrée et surveillée jusque dans ses moindres mouvements, l’armée de la RDC est actuellement affaiblie. C’est cette supériorité stratégique et tactique qui justifie l’arrogance et le mépris des officiers rwandais vis-à-vis des autorités congolaises et des institutions de la transition. Pour eux, il n’y a ni armée congo alise ni responsables congolais dignes de respect.

C’est cela qui est révoltant et inacceptable à mes yeux. Pourquoi devons-nous continuer à tolérer la soumission de notre armée et de nos institutions à Kagame ?

Je dis à tous mes compatriotes que la situation est grave, qu’il n’est plus question de parler, de parler, de parler encore. Kagame est vraiment décidé à prendre notre pays par la force avec ses principaux soutiens. Si vous en doutez toujours, je vous en apporte une preuve supplémentaire. Le 15 mai 2004, nos réseaux de renseignement ont intercepté un autre message de James Kabarebe (muleliberation@voila.fr) à Azarias Ruberwa (rug6@hotmail.com)

Voici son contenu : «A l’issu de la rencontre avec Kagame (01RK), il a donné l’ordre de déclencher les opérations à la fin de ce mois. On commencera à Beth selon son programme. Ce sont ceux qui se trouvent à HED-CAT qui mèneront l’opération. Selon l’ordre de Kagame, les lions (Erythréens) qui se trouvent chez nous arriveront chez vous déguisés en fourmis. Dès qu’ils seront sur place, les opérations pourront être déclenchées.Que Bizima Karaha (02C) continue ce qu’il est en train de faire. J’attends ta réponse. Renvoie-moi ma femme (copine), elle a trop traîné. Mais ne lui passe pas mon numéro de téléphone. » (Voir annexe n°15)  

Ce message codé a été longuement décrypté par notre réseau. Aujourd’hui, toutes ces adresses électroniques sont, nous le répétons, vérifiables par les services spécialisés.

Ce bref aperçu que je viens de présenter vous aura permis, je l’espère, de vous rendre compte de la situation exacte et du niveau très avancé du noyautage de notre armée par les autorités politiques et militaires du Rwanda. Elles entendent ainsi prolonger indéfiniment l’occupation de notre pays, en utilisant cette fois l’infiltration pour échapper à la pression de la communauté internationale. Il faudra donc à tous les Congolais, sans exception, de la détermination et du courage pour engager ce combat de longue haleine pour la délivrance totale de notre territoire. Il y va de la dignité et de l’intégrité de la nation congolaise. Tout le peuple congolais doit maintenant se lever pour arracher notre pays des mains de l’envahisseur. Parler, se croiser les bras ou tergiverser risque de nous faire perdre notre chère RDC.

 

Facebook Comments
Comments are closed