Nous devons nous réapproprier notre destin

Là où se trouve le cadavre, là aussi seront les vautours ». Il suffit de lever les yeux vers le ciel congolais, traversé par des éclairs de couleur rouge sang et où s’accumulent de sombres nuages pour apercevoir les vols lourds des vautours venus des quatre coins du monde.

La république démocratique du Congo notre beau pays est aujourd’hui à la croisée du chemin et le peuple face à son destin. Notre histoire a été émaillée des faits et événements qui marquent profondément le cours de son évolution. De la colonisation à l’indépendance, en passant par des rebellions et sécessions, le Congo et le peuple congolais ont toujours payé le prix fort pour leur liberté.

A l’heure qu’il est, la RDC vit sous une occupation politico-militaire étrangère tutsie  qui soumet le peuple congolais à la servitude d’une dictature sanguinaire et féroce. Ainsi, plusieurs observateurs étrangers, disent que  la solution aux problèmes du Congo est entre les mains des Congolais eux-mêmes.

Le gouvernement en place s’est caractérisé par la mégestion, l’irresponsabilité, la corruption et l’incompétence a tous les niveaux et surtout par des violations massives des droits humains et par des tueries et assassinats des populations civiles innocentes.

 Profitant de cette incurie, les puissances impérialistes des années soixante en République démocratique du Congo dont le projet était de morceler le pays en mini-États ont activé les leur projet funeste. L’histoire risque de se dénouer tragiquement sous nos yeux à moins qu’une résistance populaire ne force urgemment le gouvernement de
Tshisekedi pour faire les choses autrement. Ce qui est difficilement  pensable.

Depuis bientôt 25 ans que la RDC est envahie et vit sous le coup de boutoir des anglo-saxons qui pour masquer leur barbarie usent des mercenaires comme par le passé pour assujettir le Congo. C’était la Belgique en 1908 d’abord maintenant c’est le Rwanda. Leur volonté de détruire la RDC transpire aujourd’hui au grand jour. Ce contre quoi comme un seul homme tout le Congo doit se lever pour mettre en échec ce plan diabolique malgré la trahison de certains de nôtres. Le Mali a fini de nous convaincre que ce que le peuple veut Dieu le veut. « Les faibles d’hier peuvent devenir les grandes puissances d’aujourd’hui » il suffit de refuser de courber l’échine et exiger le respect de soi. La France n’a-t-elle pas appris à ses dépends dans son projet impérialiste au Mali???

Seule la magnification de la conscience nationale et patriotique est cette arme qui empêcherait l’assujettissement.

Ce qui est très cauchemardesque dans l’analyse politique de la situation de la RDC est sans doute le retour en force de ces mêmes trois pays qui ont toujours cherché le moyen d’abattre le grand Congo, le morceler en petits États pour le livrer en pâture aux multinationales. Souvenons-nous de Leur tentative de morceler le Congo par leur soutien indéfectible apporté aux sécessions de Tshombe au Katanga et d’Albert Kalondji au Kasai.

Une trentaine d’années plus tard, comme par hasard, la situation qui a mené à la venue des FDRL au Congo est aussi commanditée par les mêmes maîtres (États-Unis, Belgique et Onu). A ces derniers s’est ajoutée l’Angleterre qui par l’intermédiaire du Rwanda, L’Ouganda et de l’Afrique du Sud, veulent prendre contrôle des riches réserves de minerais stratégiques et étendre l’influence de l’Anglais dans la zone francophone. Les médias occidentaux, en particulier les médias anglophones parlent de Fachoda bis, pour rappeler la profonde humiliation infligée à la France par le royaume britannique «hautain, forcément de mauvaise foi » à Fachoda, ville du sud du Soudan située à 650 km au sud de Khartoum, la capitale soudanaise le 11 décembre 1898.

On peut donc jurer sans se tromper que les mêmes ennemis produiront les mêmes conséquences. La Belgique, les États-Unis, l’Onu et l’Angleterre sont au Congo pour tenter encore leur expérience des années soixante. La cruauté mondialement connue de ce membres éminents de la communauté internationale mais pour laquelle elles (E.U,Belgique et ANGLETERRE) ne seront jamais redevables devant qui que ce soit, ces trois forces impérialistes ont causé tellement de torts au peuple congolais que le Congo ne s’en est jamais remis. Aujourd’hui, il paye encore les prix du passage de ces trois forces au Congo.

La politique anglo-saxonne envers l’Afrique au cours de 3 dernières décennies, plutôt que de chercher à stabiliser des situations où la guerre civile et les troubles ethniques règnent en maîtres, a apparemment favorisé la déstabilisation. D’ailleurs l’ancienne secrétaire d’État Albright aimait appeler les chefs militaires pro-américains en Afrique qui ont pris le pouvoir par la force, puis se sont vêtus de vêtements civils de “phares d’espoir”.L’exemple de cette politique le plus patent reste l’agression du Zaïre.

Dans un article du 15 octobre 1996 rédigé par M. Kansteiner pour le Forum pour la politique internationale sur le Zaïre alors oriental, il appelait à la division du territoire dans la région des Grands Lacs « entre les groupes ethniques primaires, créant des terres ethniques homogènes qui nécessiterait probablement de redessiner les frontières internationales et exigerait des efforts massifs de relocalisation “volontaire”. Kansteiner prévoyait la création d’États Tutsi et Hutu séparés après un tel changement radical de population. Il convient de rappeler que la création d’un État tutsi dans l’est du Congo était exactement ce que le Rwanda, l’Ouganda et leurs conseillers militaires américains avaient en tête lorsque le Rwanda a envahi le Zaïre en 1996, la même année où Kansteiner a rédigé ses plans pour la région. Quatre ans plus tard, Kansteiner était toujours convaincu que l’avenir de la RDC était la «balkanisation» en États séparés. 

Dans un autre article du Pittsburgh Post-Gazette du 23 août 2000, Kansteiner recidina et a déclaré que “l’éclatement du Congo est plus probable maintenant qu’il ne l’a été depuis 20 ou 30 ans”. Bien sûr, la division de facto du Congo en divers fiefs a été une aubaine pour les États-Unis et d’autres sociétés minières occidentales. Et je crois que les travaux antérieurs de Kansteiner au ministère de la Défense où il a fait partie d’un groupe de travail sur les minéraux stratégiques – et il faut certainement considérer le col-tan comme relevant de cette catégorie – peuvent influencer sa réflexion passée sur l’intégrité territoriale de la RDC. Après tout, 80 % des réserves mondiales connues de coltan se trouvent dans l’est de la RDC. Elle est potentiellement aussi importante pour l’armée américaine que la région du golfe Persique.

Relisons les auditions de Wayne Madsen, journaliste d’investigation et auteur du livre « Génocide et opérations secrètes en Afrique 1993–1999 » DEVANT LA SOUS – COMMISSION SUR LES OPÉRATIONS ET DROITS DE L’HOMME INTERNATIONAL DU COMITÉ DES RELATIONS INTERNATIONALES CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS pour s’en convaincre.

« A partir d’une base militaire construite par les États-Unis près de Cyangugu, au Rwanda, près de la frontière congolaise, base, qui aurait été en partie construite par la société américaine Brown & Root, une filiale de Haliburton, serait impliquée dans la formation des forces du FPR et le soutien logistique à leurs troupes en RDC le Congo connut toutes sortes d’agressions.
L’AFDL-CZ et ses alliés rwandais ont atteint Kinshasa en 1996, en grande partie grâce à l’aide des Etats-Unis. L’une des raisons pour lesquelles les hommes de Kabila ont avancé si rapidement dans la ville était l’assistance technique fournie par la DIA et d’autres agences de renseignement. Selon des sources bien informées à Paris, les forces spéciales américaines ont en fait accompagné les forces de l’AFDL-CZ à Kinshasa. Les Américains auraient également fourni aux rebelles de Kabila et aux troupes rwandaises des photos satellites d’espionnage haute définition qui leur ont permis d’ordonner à leurs troupes de tracer des parcours vers Kinshasa qui évitaient les rencontres avec les forces de Mobutu. Pendant l’avancée des rebelles vers Kinshasa, Bechtel a fourni gratuitement à Kabila des renseignements de haute technologie, y compris des données satellitaires de la National Aeronautics and Space Administration (NASA)
La division Afrique de la DIA avait des liens étroits avec Military Professional Resources, Inc. (MPRI) (le répondant américain de la société Wagner), une société militaire privée (PMC) d’Alexandrie, en Virginie, dont le vice-président des opérations est un ancien directeur de la DIA. De plus, Le MPRI aurait fourni une aide à la formation secrète aux troupes de Kagame en préparation du combat au Zaïre. Certains pensent que le MPRI avait en fait été impliqué dans la formation du FPR depuis qu’il a pris le pouvoir au Rwanda. De plus, la présence dans la région de soldats américains noirs soutenant le FPR et les Ougandais a été régulièrement signalée depuis la première invasion du Zaïre-Congo en 1996. Le 21 janvier 1997, la France a affirmé avoir en fait récupéré les restes de deux combattants américains tués près de la rivière Oso dans la province du Kivu pendant les combats et les a rendus aux autorités américaines. Alors que les troupes américaines et les agents de renseignement affluaient en Afrique pour aider les forces du FPR et de l’AFDL-CZ dans leur campagne de 1996 contre Mobutu, Vincent Kern, sous-secrétaire adjoint à la Défense pour les affaires africaines, a déclaré au Sous-comité des opérations internationales et des droits de l’homme de la Chambre en décembre Le 4 décembre 1996, la formation militaire américaine pour le FPR était menée dans le cadre d’un programme appelé Enhanced International Military Education and Training (E-IMET). Kathi Austin, spécialiste des transferts d’armes en Afrique à Human Rights Watch, a déclaré au Sous-comité le 5 mai 1998 qu’un haut responsable de l’ambassade des États-Unis à Kigali avait qualifié le programme de formation des forces spéciales américaines pour le FPR de “tueurs. . . entraîner des tueurs. »

Ainsi donc l’Ouganda, le Rwanda et l’Afrique du sud, bras séculiers de l’impérialisme anglo-saxon sont présent au Congo en tant que puissances d’occupation tout en étant signataires des Conventions de Genève en violation flagrante des dispositions du protocole de la Convention de Genève 4 et en plus du Protocole1

La  planification de l’occupation de la RDC a été organisée par les anglo-saxon depuis Kigali. Sa concrétisation a été consacrée le 23 Octobre 1996 par un groupuscule d’individus réunis sous le label de l’AFDL dirigée par l’armée régulière du Rwanda. On le perçoit clairement ici que les motivations des commanditaires étaient d’occuper le territoire du Congo et de faire main basse sur ses richesses.

C’est au travers des accords de Lemera  que l’on commença à percevoir la perfidie organisée par la communauté occidentale en instrumentalisant la racaille des tueurs-tutsis-rwandais aux fins de l’occupation du Congo. Et l’article 4 de cet accord attribuait déjà directement au Rwanda, à  l’Ouganda et au Burundi des pans entiers du territoire congolais : «Prêchant le panafricanisme, l’Alliance s’engage à céder 300 kilomètres aux frontières congolaises, à l’intérieur du pays, pour sécuriser ses voisins Ougandais, Rwandais et Burundais contre l’insurrection rebelle ». 

L’article 5 de cet accord avait déjà préconisé la mise en place  des pillages des ressources naturelles de la RDC par des groupuscules armés étrangères lorsqu’il stipule : «  Dès que l’Alliance aura gagné la victoire, une rétribution spéciale sera allouée aux Alliés. Sa détermination est de la compétence de l’instance supérieure de l’Alliance ».

 Et pour couronner le tout, L’article 23  confia à l’AFDL « le droit de gérer tous les biens de l’Etat (meuble (sic) et immeubles du domaine public, actions et parts, fonds et capitaux, le sol, le sous-sol, et toutes les autres réserves minières et naturelles sur toute l’étendue du territoire libéré ». Cet article n’est que le corollaire de l’article 2 de l’accord mafieux de Lemera qui stipule ce qui suit : « Le sol et le sous-sol congolais appartiennent à l’Alliance ». Comme on peut le constater, la communauté occidentale, les multinationales ont conféré des droits a des étrangers  et à des individus qui n’avaient ni qualité ni titre pour aliéner la souveraineté d’un Etat, le Zaïre.

Ainsi donc Laurent-Désiré Kabila, avec sa cohorte de pillards tutsis rwandais se sont arrogé des droits appartenant aux autorités d’un Etat Souverain.

En plus de l’occupation politico-militaire,  une partie de la RDC est en voie d’être annexée au Rwanda. En effet, selon la définition donnée par l’ancien président de la Cour internationale de justice,  l’annexion est une « une opération effectuée ou non en vertu d’un traité, par laquelle la totalité ou une partie d’un territoire d’un État passe sous la souveraineté d’un autre État ». Le territoire du Kivu est en fait l’objet d’une annexion rampante au profit du Rwanda qui en fait exerce la plénitude de ses prérogatives sur ce territoire et que le gouvernement congolais n’y exerce plus son imperium. La création du territoire de Minembwe par le RDC/Goma est un des plusieurs stratagèmes qu’use le Rwanda pour s’adjuger cette partie de la RDC et au-delà, l’ensemble du pays.

Face à l’évidence du dessein de la Balkanisation de notre pays, nous devons  faire montre de la force de nous réapproprier notre pays et notre destin. Le patriotisme doit primer sur toute autre considération. Ceux qui ont pris le pari d’instaurer la logique de la mystification perpétuelle en misant sur « l’exception congolaise », exception qui consiste à la répugnance séculaire à trouver par nous même les solutions à nos problèmes, l’inclination à l’affrontement entre deux visions : celle de patriotes contre celle des alliés du néo-colonialisme, ceux-là doivent recevoir une estocade maintenant qui les mettra au tapis définitivement. La mystification éternelle consistant à la croyance aux nébuleuses suivantes :

  • Communauté internationale
  • ONU
  • La démocratie, élections.

Et j’en passe. Je m’explique

A.la communauté internationale qui es-tu ?

Communauté internationale : expression politique et médiatique apparue au XIXe siècle avec le développement du droit international, et qui désigne l’ensemble des Etats qui jouent un rôle important dans les affaires du monde. On l’emploie aussi pour qualifier les membres de l’ONU.
Il apparait que la communauté internationale a un rapport direct avec l’ONU – l’Organisation des nations unies, qui prit la suite à la fin de la seconde guerre mondiale de la défunte SDN, Société des nations, qualifiée par Lénine de « caverne de brigands » –, et soit même un autre nom pour elle.
Les nations ont beau être unies, certaines sont plus unies que d’autres et se retrouvent dans sa plus haute instance, le « Conseil de sécurité ».
Le Conseil de sécurité se compose de quinze membres, dont cinq membres permanents : Chine, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni.
Les cinq membres permanents, voilà donc la communauté internationale ? Nenni.
Deux parmi eux sont des « régimes », selon la terminologie habituelle de la presse – qui s’aligne en cela sur celle des gouvernants, qualification suffisante pour jeter l’opprobre sur eux –, la Chine et la Russie.
Quand on est un « régime », on ne fait pas partie de la communauté internationale, c’est ainsi. Il semblerait finalement que trois pays constituent ladite communauté : les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.
La politique extérieure de ces trois pays, et donc leur politique à L’ONU, relevant du domaine régalien, n’est incarnée que par un seul homme, qui décide donc pour tous les autres.
La « communauté internationale » se résume enfin à seulement ces trois pays, et nous

Devinette : existe-t-il un ou des pays que ces trois puissances n’aient pas bombardé à un moment ou à un autre ?

En réalité, employé à tort et à travers par les dirigeants et les médias lors de conflits ou de catastrophes, le terme « communauté internationale » n’est bien souvent qu’une coquille vide sur laquelle les Etats s’appuient pour justifier leurs actions.

Un sketch de Coluche sur le sujet.

« Communauté », on voit ce que c’est, un groupe de personnes jouissant d’un patrimoine commun. Elle peut être d’agglomération, nationale, européenne, ou même mondiale, c’est à dire avec des frontières définies, la France, l’Europe, le monde. « International », ça définit les interactions entre plusieurs nations, mais lesquelles? Quand on accole les deux mots, on obtient donc une communauté dont les frontières ne sont pas précisées. On peut alors imaginer qu’elles sont infinies.  C’est là que naît la supercherie. Le concept peut alors flotter au dessus de nos têtes comme un ectoplasme, un gentil monstre destiné à effrayer les mauvais gouvernants. Mais qui a décidé qu’ils n’étaient pas bons? La « communauté internationale »! Ah bon!

Pour y voir plus clair, appelons au secours le linguiste et philosophe américain Noam Chomsky. Il n’y va pas par quatre chemins: «Ce qu’on appelle la communauté internationale aux Etats-Unis, c’est le gouvernement américain et tous ceux qui sont d’accord avec sa politique. » Et «l’Occident, c’est les Etats-Unis et tous les pays suiveurs», ajoute-t-il.  « Dès que vous lisez quelque chose d’anonyme, écrivait-il en 2010, il faut se méfier. Si vous lisez dans la presse que l’Iran défie la communauté internationale, demandez-vous qui est la communauté internationale ? L’Inde est opposée aux sanctions. Le Brésil est opposé aux sanctions. Le Mouvement des pays Non-Alignés est opposé aux sanctions et l’a toujours été depuis des années. Alors qui est la communauté internationale ? »

Si on le suit Chomsky, cette communauté n’a donc rien d’internationale. Elle désigne le plus souvent de façon approximative des états membres de l’ONU, qui siègent en permanence au Conseil de sécurité. Les Etats-Unis, bien sûr, mais aussi la France et la Grande-Bretagne. Quand la Chine ou la Russie s’opposent à eux, on parle alors de « division de la communauté internationale. »

B L’ONU, Monusco, MONUC

Pour être totalement  légitime, la « communauté internationale » a besoin de l’aval des Nations-Unies. Une formalité puisque ce sont les membres permanents qui y font la pluie et le beau temps. Elle peut actionner, si nécessaire, la Cour Pénale Internationale, son bras judiciaire, tellement international que la moitié de l’humanité (Chine, Inde, Russie, etc…) n’y adhère pas. Elle peut aussi invoquer les droits de l’homme et ses défenseurs autoproclamés. Quand toutes ces conditions sont réunies, le bon peuple n’a plus qu’à applaudir et le rouleau compresseur médiatique n’a plus qu’à se mettre en marche et se prosterner devant ladite « communauté internationale. »

L’attitude de l’ONU à l’égard de notre pays  a toujours été la plus  ambiguë et la plus contestable. On se souviendra qu’en 1960, lors de   « l’affaire du Congo »,  alors que l’article 11, alinéa 2 de la charte des Nations Unies ne reconnaît pas à l’Assemblée Générale le pouvoir d’entreprendre une action,  pouvoir que cette disposition réserve exclusivement au Conseil de Sécurité, l’ONU, en violation de cette disposition avait chargé le Secrétaire Général de l’époque, Mr. Dag Hammarskjöld pour entreprendre une action au Congo.

Alors que l’opération O.N.U.C  ne consistait au départ à apporter au gouvernement congolais une aide militaire jusqu’au moment où les forces nationales de sécurité seraient aptes à exercer leurs fonctions, l’ONU, profitera, après avoir participé aux préparatifs de l’assassinat de Patrice Lumumba, et après la mort « accidentelle » de Mr. Dag Hammarskjöld, pour adopter deux autres résolutions  qui changeront sa mission

En effet, au lieu d’aider le gouvernement  congolais à reconstituer son armée, l’ONU s’était transformée en force d’intervention classique sur le terrain. Cette décision du Conseil de Sécurité avait été vivement critiquée par l’URSS et la France. Et ce qui a fait dire à De gaulle que l’ONU était un « machin » au service des Etats-Unis. Il n’avait pas tort car il apparaît au jour le jour que le Secrétaire  Général semble être plus aux ordres des Etats-Unis qu’à celui de l’Organisation. Ce bref rappel historique démontre à suffisance que l’ONU est restée constante quant à sa position vis-à-vis du Congo : partiale et injuste.

 La vérité qui saute aux yeux est que  l’ONU est inféodée aux multinationales qui exploitent nos richesses,  et que l’attitude négative de son Secrétaire Général à l’égard de notre pays, et ce malgré les évidences, semble accrédité la thèse selon laquelle il est au service des lobbies  des multinationales et du  « Tutsi International Power ». 

LE VRAI VISAGE DE LA MISSION DE LA MONUSCO

À la suite du déclenchement de la deuxième guerre du Congo (1998-2002) et de ses nombreuses conséquences tragiques, l’ONU avait décidé d’envoyer une mission en Rdc, la MONUC. Depuis 2010, elle est devenue Monusco, mission des nations-unies pour la stabilisation du Congo. La Monusco est la plus vaste et la plus couteuse des opérations de maintien de la paix dans le monde pour des résultats mitigés.

La MONUSCO, la communauté occidentale,  les multinationales  ont depuis 1996 le début soutenu la racaille tutsie dans leur entreprise criminelle au Congo. Le dernier épisode du M23 le démontre à suffisance…On connait la suite. Le Congo est à présent dépouillé de tous ses attributs, enfin, ce qui lui restait. Maintenant, l’ONU et l’Europe va porter l’estocade… déchiqueter et morceler le Congo avec la complicité des hommes politiques véreux qui sont allé signer les accords (accord de Lusaka, Accord de Sun –city, accord de Nairobi etc…) actes de trahison contre  notre pays,  contre le peuple et ont de ce fait insulté la mémoire de 12 millions d’innocentes victimes. Il faut à cela ajouter  la couardise des « parlementaires », députes et sénateurs qui ont voté des lois abjectes amnistiant la racaille tutsie, responsable de crime de guerre, crime contre l’humanité et crime de génocide, au lieu de défendre le Peuple avec lequel ils ont passé un contrat politique.

La seule justification du déménagement de la Monusco de Kinshasa vers Goma en 2011 se dissimule derrière un double objectif stratégique à savoir, passer à l’une des dernières phases du plan de dislocation de la République démocratique du Congo et franchir une étape décisive dans le processus de création du « tutsi land » ou foyer national tutsi aux dépens de l’intégrité territoriale congolaise. 

Les patrons de la MONUSCO mettent tout l’arsenal militaire, ainsi que la logistique, les troupes et la haute technologie militaire dont ils disposent comme, par exemple, les drones pour interdire toute remise en cause de l’accaparement  du flanc oriental du Congo par les Tutsis et toute contestation de l’absorption du Kivu par le  Rwanda.

Tout a été boutiqué en vue d’enfumer les opinions publiques congolaise et internationale pour justifier le maintien du dispositif précédemment appelé MONUC aujourd’hui MONUSCO qui enferme la RD Congo sous une forme réadaptée de sous-tutelle. La RD Congo est victime d’un complot international corroboré par la présence imposée des contingents militaires sous le drapeau des Nations Unies.

MONUSCO peut aussi vouloir dire : Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la “Scission” de la RD Congo ! Pourquoi pas ?

L’Onu au Congo (aujourd’hui connue familièrement sous le nom de la Monusco) est à l’est où tout le monde témoigne depuis longtemps de ses opérations qui ont facilité l’entrée de tonnes d’armes, de munitions et même de mercenaires et de commandos.

Graduellement, Elle ressuscite « les forces d’agressions » dans le grand Kivu, territoires visés par les Rwandais tutsis que, par stratégie de conquête visant à courtiser l’appui de l’État d’Israël dans leur combat, ils qualifient de « mines d’or du roi Salomon » pour justifier leur présence.

Notre mémoire collective et historique doit nous être d’un grand secours pour lutter contre ceux qui ont décidé de faire « le Congo » sans les congolais.

« La vie de l’homme dépend de sa volonté ;sans sa volonté elle est abandonnée au hasard ».Confucius

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