URGENT/ Honoré NGBANDA répond à Moïse NYARUGABO / 5 Questions-clés aux Banyarwanda (TEXTE & VIDEO)
Ma réaction aux mensonges et menaces que Moïse Nyarugabo a proférés au peuple congolais
Par Honoré Ngbanda-Nzambo Ko Atumba – Paris, le 06 Novembre 2020
Le peuple congolais a encore frais dans la mémoire la brillante intervention de notre compatriote MUHINDO NZANGI, député national du Sud-Kivu, qui a démoli, point par point au perchoir du Parlement, le chapelet de mensonges éhontés qu’Azarias RUBERWA a débités dans sa réponse aux questions des parlementaires au sujet du brulant dossier de Minembwe.
Et devant la déconfiture de son concitoyen Azarias Ruberwa qui est devenu le porte-étendard des banyarwanda, Moïse Nyarugabo a cru bon et nécessaire de voler à son secours. Et pour ce faire, il a recouru à «Ugbengwe», cette culture de mensonge chère aux hégémonistes tutsi-rwandais. Et dans son élan devant le journaliste qui l’interviewait, Moïse Nyarugabo a surtout brillé par une arrogance stupéfiante qui l’a mené jusqu’à menacer publiquement le peuple congolais de «mourir comme des idiots», s’il n’arrêtait pas de s’en prendre aux prétendus banyamulenge! Son body langage trahissait par ailleurs une colère à peine contenue, lorsqu’il proférait ces menaces de mort et prophétisait la «noyade» à tous les leaders congolais «populistes» qui continueront à défendre l’intégrité du territoire congolais.
C’est pour cela que je voudrais rappeler à Moïse Nyarugabo et à tous ses confrères tutsi-rwandais qui sont engagés dans cette mission périlleuse de la balkanisation du Congo, je voudrais leur rappeler cette adage africain qui dit : «N’insultez pas le crocodile lorsque vous avez encore vos pieds dans l’eau » ! Et je les invite à méditer sérieusement cet avertissement de Dieu qui nous prédit dans le livre des Proverbes au chapitre 16, verset 18 : «L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute » !
Les faussetés et les mensonges de Moïse Nyarugabo
Comme tous les hégémonistes tutsi-rwandais, Moïse NYARUGABO excelle dans la pratique du mensonge. Grâce à cette pratique, les hégémonistes Tutsis qui avaient planifié et provoqué en 1994 le génocide de leurs propres frères tutsis vivant du Rwanda ainsi que celui des hutus, avaient merveilleusement réussi à faire porter toute la responsabilité de ce crime de guerre et crime contre l’humanité aux seuls membres de l’ethnie hutue.
C’est pourquoi, fort de cette réussite, les hégémonistes tutsi-rwandais et leurs concitoyens banyarwanda du Congo sont en train de tenter d’appliquer la même stratégie du mensonge en voulant se faire passer pour des victimes, et présenter les congolais qu’ils ont tués par millions comme leurs bourreaux !
Voilà pourquoi j’ai décidé de réagir vigoureusement contre cette action entreprise par des menteurs professionnels qui veulent travestir la vérité et tromper l’opinion internationale, comme ils l’ont fait chez eux au Rwanda.
1ere fausseté: le pillage des archives de la Présidence de la République et leur transfert à Kigali
Je voudrais que Moïse Nyarugabo qui ne cesse de clamer qu’il est congolais d’origine nous explique alors pourquoi au mois d’août 1997, quelques mois après l’entrée des troupes rwandaises de l’AFDL à Kinshasa, il a participé au pillage des archives hautement stratégiques de l’Etat congolais à la Présidence de la République, archives qu’il a transférées à Kigali sur instructions de Paul Kagamé, de James Kabarebe et de Joseph Kabila !
Je lui rappelle quelques détails pour rafraichir sa mémoire. Après le départ précipité du Maréchal Mobutu de Mont Ngaliema, les bâtiments de la Présidence et de l’Etat major des FAZ avaient été systématiquement pillés, sauf le Bureau des ordonnances dans lequel les fonctionnaires congolais de la Présidence de la République, craignant que les Commandants de l’armée d’occupation rwandaise le découvrent, l’avaient transformé en «Direction du personnel civil», et ils y avaient rassemblés d’autres archives stratégiques qui contenaient les grands secrets d’Etat dont notamment :
- Les ordonnances et le matériel y afférant ;
- Les «plans d’état-major» (La défense du territoire)
- Les plans d’«Ouvrage d’art» de Kinshasa et des principales villes de la RDC
- Le contenu du Musée, (toutes les photos officielles de la République) et
- Les gammes des fréquences de l’Armée
Pour protéger ce « trésor national », les fonctionnaires avaient proposé à Maître Masuku, Conseiller spécial chargé de la sécurité à la présidence de transférer discrètement ces archives dans les locaux du «Journal Officiel» situés au rez-de-chaussée de l’immeuble «Minibal» dans la commune de la Gombe. Masuku a eu peur des Rwandais et se débina. Et c’est le Commandant Emile Kanyengele qui recourut à Moïse Nyarugabo (en croyant qu’il est congolais), pour lui demander de se charger de cette opération de transfert, en sa qualité de Secrétaire général à la Présidence.
Je signale qu’en ce moment, Moïse Nyarugabo travaillait au sein de la Primature, dans l’ancien bureau du Directeur de Cabinet adjoint où il élaborait le cadre juridique nécessaire à la création de l’Office des Biens mal Acquis (OBMA) dont il deviendra le DGA puis le DG. Nyarugabo demanda qu’on lui donne un peu de temps pour s’occuper du transfert de ces archives.
Mais en réalité, il attendait plutôt les directives de sa hiérarchie militaire rwandaise qu’il avait informée de l’opération des fonctionnaires congolais. C’est ainsi qu’un matin du mois d’août 1997, avant l’arrivée du personnel civil congolais aux bureaux de la Présidence, Maître Nyarugabo s’est pointé au Mont Ngaliema à bord d’une grosse voiture de marque Hyundai (l’une des voitures officielles qu’avaient utilisées les ministres du dernier cabinet Kengo), suivi d’un gros véhicule bâché de marque Toyota. Et au rez-de-chaussée de l’immeuble, monsieur Nyarugabo a réquisitionné le personnel du génie militaire qu’il a conduit devant le bureau des ordonnances. Il leur a donné l’ordre de casser la serrure et de vider le local de tout son contenu qui fut chargé dans le grand camion bâché.
Mais, au lieu de prendre la direction de l’immeuble « Minibal » à Gombe où se trouve le «Journal Officiel», lieu où les documents devaient logiquement être transférés, les deux véhicules ont pris plutôt la direction de l’aéroport international de N’djili où les attendait un avion militaire C130 qui a tout emporté à Kigali au Rwanda sur instruction personnelle du Président Paul Kagamé !
Nous disposons de tous les détails du déroulement de ces opérations, et certains fonctionnaires congolais, témoins oculaires de cet événement, sont disposés à apporter leurs témoignages le moment venu, pour confondre tous les criminels rwandais qui devront tôt ou tard nous restituer notre patrimoine national.
Alors, devant un tel forfait, Moïse Nyarugabo peut-il regarder vraiment les congolais dans les yeux et leur dire, qu’il est lui aussi congolais d’origine au même titre que ceux des autres ethnies et tribus du Congo ?
2e fausseté : l’abandon de son poste de DG de l’OBMA et sa fuite au Rwanda en juillet 1998
Pour prouver qu’il est congolais d’origine, Nyarugabo, dans son interview, s’est targué d’avoir été durant la guerre d’invasion, le Dircab ou le Parsec de Laurent Désiré Kabila.
Mais Nyarugabo peut-il expliquer aux Congolais pourquoi il a fui, un certain 28 juillet 1998 à 11heures, abandonnant son poste de DG de l’Office des biens mal acquis (OBMA), pour se refugier au Rwanda ?
Et lui dont les ancêtres tutsis auraient habité au Congo avant la création de l’Etat indépendant du Congo en 1885, pourquoi a-t-il abandonné son poste de DG de l’OBMA pour fuir avec les militaires et civils rwandais à Kigali, au lieu de rester aux côtés du président LD Kabila pour défendre sa terre de Mulenge et de Minembwe ? Pourquoi ?
3e fausseté : le mensonge sur la dissolution de la milice rwandaise «NGOUMINO» et son intégration dans les FARDC
Le peuple congolais se rappellera que le 30 octobre 2019, répondant à la question du journaliste Simplice KALUNGA de la presse Nouvelle Donne, Moïse Nyarungabo avait déclaré, la main sur le cœur, que tous les miliciens du groupe armé rwandais dénommé «NGOUMINO» avait tous, sans exception, intégré l’armée régulière des FARDC. Il avait même précisé que le Colonel BISONGO, chef de cette milice «NGOUMINO», avait été affecté à Maluku, et que ses deux adjoints, les colonels Willy (non autrement identifié) et Michel RUKUNDO MAKANIKA avaient été affectés respectivement à Beni et à Walikale. Nyarugabo avait juré publiquement qu’il n’y avait plus un seul militaire « mwanyamulenge » membre de NGOUMINO dans Minembwe, car tout le régiment était parti du Haut plateau !
Dès lors, Moïse Nyarungabo peut-il expliquer au peuple congolais comment le fameux Colonel Michel RUKUNDO MAKANIKA, qui est sensé être commandant second des FARDC en charge des opérations à Walikale, se retrouve aujourd’hui à la tête des milices rwandaises NGOUMINO qui se battent contre les FARDC et les résistants Maï-Maï à Fizi dans le Sud-Kivu? Qui a donc fourni au colonel Makanika des hommes, des armes et des munitions avec lesquels il a reconstitué aujourd’hui NGOUMINO, si tant est que NGOUMINO avait été réellement dissoute, comme Nyarugabo l’avait prétendu en 2019? Je signale que le 22 octobre de cette année, le média français RFI dans ses commentaires, a déclaré que le colonel MAKANIKA était devenu la «bête noire» des FARDC et des groupes Maï-Maï à Minembwe.
Et Moïse Nyarungabo peut-il nous dire combien de victimes «banyamulenge» a-t-on comptés parmi les 200 personnes qui ont été massacrées à Kipupu, sous le commandement du fameux colonel MAKANIKA, la nuit du 16 au 17 juillet de cette année (2020) ? En fin de compte, qui sont finalement les assassins et qui sont les victimes dans cette guerre de basse intensité qu’on a imposée au peuple congolais depuis 1996 ?
Les inepties de Moïse Nyarugabo dans son interview
Lors de ses dernières sorties médiatiques, Moïse Nyarugabo a débité quelques inepties que nous nous faisons le devoir de relever ici :
- Nyarugabo s’est plaint que durant 30 jours, on a parlé de Minembwe plus que du Coronavirus
Mais Nyarugabo devrait savoir que si les congolais parlent plus de Minembwe que du Coronavirus, ils sont pleinement raison ! Parce que la crise de Minembwe cache une menace de loin supérieure à celle du Coronavirus. En effet, le Coronavirus menace de tuer certes des centaines de milliers de congolais pour un certain temps avant d’être maitrisé. Mais Minembwe cache un vaste complot qui vise l’extermination du peuple congolais ; il a comme objectif de nous arracher définitivement nos terres, et de faire disparaître ad vitam aeternam le territoire congolais et son peuple de la carte du monde! Les deux menaces ne sont donc pas comparables !
Mais je comprends l’inquiétude des rwandais. Ils auraient plutôt voulu que les congolais restassent toujours dans l’ignorance et l’indifférence de leur projet. Mais malheureusement pour eux, Minembwe a réveillé les congolais qui ont maintenant pris conscience du vrai danger, parce qu’ils ont enfin identifié leurs ennemis. Leurs véritables ennemis !
- Nyarugabo a accusé le député congolais Muhindo de ne pas connaître la région des hauts plateaux
Heureusement pour Nyarugabo que le ridicule ne tue pas ! Car, si les propos du député Muhindo Nzangi n’avait aucune pertinence, comment alors Nyarugabo explique-t-il cette hargne que l’adresse de Muhindo a provoqué dans tous les milieux tutsi-rwandais à travers le monde ? Après son exposé, le député Muhindo a reçu en effet des menaces venant des communautés tutsi-rwandaises de Kampala, Londres, Ottawa, Montréal, Bruxelles, Washington, New York et j’en passe ! Comment expliquer que même Paul Kagamé soit sorti de son flegme légendaire pour donner personnellement des consignes pour l’assassinat du député Muhindo, exactement comme il l’avait fait pour le député Vangu Mambwene en juillet 2007 pour les mêmes raisons ? Mais sachez les congolais de 2020 ne sont plus ceux de 2007 !
- Nyarungabo a lancé un avertissement au peuple congolais : «Où nous allons vivre ensemble comme des frères, où nous allons mourir ensemble comme des idiots ! »
Je me dois d’abord de relever que Nyarugabo a fait un plagia malheureux des propos célèbres et nobles tenus par Martin Luther King qui avait dit ceci: «Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, si non nous mourrons tous ensemble comme des idiots ». La probité intellectuelle exige que quand vous citez ou vous paraphraser quelqu’un, il faut toujours le citer nommément.
Je remarque ensuite qu’en paraphrasant Martin Luther King, Moïse Nyarugabo a déplacé ses propos et les a sortis de leur contexte initial qui est très noble. Car Martin Luther King défendait la cause des noirs américains, victimes du racisme systémique aux Etats-Unis dans les années 1960. Tandis que, Nyarugabo défend ici le lobby hégémoniste tutsi-rwandais qui a tué plusieurs millions de congolais, violé des millions de femmes congolaises, chassé plus de deux millions de congolais (avec familles) de leur terre, et bien plus, ces assaillants cherchent à s’accaparer des terres congolaises par la violence et la fraude ! Il s’agit donc de la part de Nyarugabo d’une pure désacralisation des nobles propos de Martin Luther King qu’il a malicieusement travestis.
Par ailleurs, Nyarugabo doit savoir que si nous devons apprendre à vivre ensemble en RDC avec les banyarwanda, ce sont eux, les réfugiés que nous avons accueillis chez nous, qui doivent apprendre à s’adapter à nos coutumes ! C’est eux qui doivent apprendre à respecter nos lois et nos biens, en commençant par le bien le plus sacré : la terre ! Ils ne doivent pas se mettre à débaptiser nos rivières, nos forêts et nos collines ; ils ne doivent surtout pas chercher à s’attribuer frauduleusement la nationalité congolaise en falsifiant notre histoire…. !
Et je souhaite vivement que Moïse Nyarugabo et tous ses frères rwandais sachent que si aujourd’hui les congolais sont prêts à défendre la terre de leurs ancêtres au prix du sacrifice suprême, cela ne signifie nullement qu’ils vont laisser 12 millions de rwandais exterminer 90 millions de congolais comme des moutons. Non, nous ne mourrons donc pas tous comme des idiots ! Tenez-vous le pour dit !
- Nyarugabo a menacé les congolais en ces termes : « ceux qui veulent gagner un peu de popularité sur la cendre d’un peuple, la cendre des banyamulenge ou dans l’étang de leur sang, ils vont s’y noyer »
Dans un pays souverain, cette menace sauvage de mort, arrogante et provocatrice faite par un Nyarugabo conquérant, qui contenait difficilement sa colère et sa haine vis-à-vis des congolais, cette menace disais-je, aurait du le conduire, sous d’autres cieux, à une mise en accusation. Mais nous comprenons que si Nyarugabo se permet de se comporter ainsi, c’est parce qu’il sait qu’il est dans un pays encore sous occupation rwandaise ! Mais qu’il sache que cette situation ne saura plus durer très longtemps. Car le peuple congolais qui dormait hier vient de se réveiller. C’est pourquoi je réitère mon conseil à Nyarugabo et à ses frères Tutsi-rwandais et je leur demande de méditer cet adage africain qui dit : « N’insultez pas le crocodile lorsque vous avez encore les pieds dans l’eau » !
- Et Nyarugabo affirme : « Mais nous n’avons pas de choix, nous sommes demandeurs, nous voulons la paix et nous la ferons.
Effectivement, monsieur Nyarugabo, vous n’avez pas de choix parce que vous êtes demandeurs. Mais avant d’être demandeurs de paix, vous êtes d’abord demandeurs d’hospitalité. Cette hospitalité congolaise légendaire que nos pères vous ont accordée depuis votre arrivée sur nos terres. Vous êtes ensuite demandeurs de la nationalité congolaise que nous vous conseillons de solliciter selon nos lois congolaises. Mais vous ne pouvez pas réclamer nos terres, parce que la terre du Congo n’est pas à vendre ! Elle ne se négocie même pas ! Et les demandeurs d’hospitalité ne peuvent pas devenir maîtres et commencer à dicter leur volonté à ceux qui leur ont accordé l’hospitalité !
- Moïse Nyarugabo a stigmatisé «la peur des Congolais» pour le projet de la balkanisation du Congo
Moïse Nyarugabo a tout faux! Le peuple congolais n’a pas peur, il est plutôt en colère ! Il est en colère contre ces réfugiés banyarwanda qu’il a accueilli sur son sol hier, mais qui aujourd’hui, massacrent, pillent, violent, chassent les congolais de leur terre et s’autoproclament propriétaires de ces terres qu’ils prétendent occuper depuis des temps immémoriaux.
Moïse Nyarugabo, le peuple congolais est en colère contre votre projet méphistophélique de créer un Lesotho en République Démocratique du Congo ! Le peuple congolais est en colère quand il entend des médias-mensonge qui vous servent de relai, comme RTBF, commencer à parler de «l’enclave tutsi dans le Sud-Kivu ». Alors que ce terme d’«enclave» ne s’applique qu’à un morceau de territoire étranger complètement entouré par un autre! Comme le Lestho en Afrique du Sud. Cette sémantique d’«enclave» usitée par RTBF, une presse européenne francophone, n’est certes pas une faute de français, mais il s’agit d’une astuce pour inculquer dans l’opinion internationale l’idée d’un Tustiland autrement dit, d’un Etat autonome rwandais au sein du territoire congolais. C’est d’ailleurs cette demande là que vos compatriotes tutsis originaires du Rwanda (comme ils se sont identifiés eux-mêmes) ont clairement formulée au Secrétaire générale de l’ONU dans leur lettre du 20 juin 1981. Alors oui, le peuple congolais est en colère parce qu’il vient de constater que les rwandais voudraient profiter de la présence de Félix Tshisekedi à la tête du pays pour passer à la vitesse supérieure et parachever leur projet de balkanisation de la RDC pendant qu’il est encore là ils l’ont placé frauduleusement!
CONCLUSION
Cinq questions-clés à Moïse Nyarugabo et aux Banyarwanda
Je termine donc mon adresse en demandant à Moïse Nyarugabo, à Azarias Ruberwa et à tous les hégémonistes tutsi-rwandais de répondre à cinq questions-clés ou à notre demande de nous produire les documents qui pourraient définitivement mettre fin ce débat idiot :
- Parce que vous répétez à qui veut vous entendre que vos ancêtres tutsis étaient au Congo avant même l’arrivée des explorateurs européens et avant la constitution de l’Etat indépendant du Congo en 1885, je vous demande alors de nous produire un seul document, parmi les nombreuses archives coloniales belges qui ont recensé toutes les ethnies du Congo-Belge, document dans lequel on signale clairement la présence d’une ethnie tutsie ou hutu sur le territoire congolais!
Pour ma part, je vous cite ici 4 documents de référence qui affirment le contraire:
a. La toute première carte ethnographique du Congo-Belge a été élaborée en 1910 par le RP MOELLER LADDERSOUS. Cette carte ne signale nulle part les ethnies hutu et tutsie !
b. L’Archiviste belge J. VANDEWOODE a publié dans une édition de 1939 des documents relatifs à l’ancien KIVU de 1870 à 1918. Ces documents reprennent toutes les 16 tribus de l’ancien KIVU : Baholoholo, Balembe, Banande, Bagoma, Babwari, Babove, Babembe, Bavira, Bafuliru, Bashi, Bahavu, Bahunde, Wanianga, Bashu, Baswaga et Baamba. Comme vous pouvez le constatez, il n’y a dans cette liste ni la tribu tutsie, ni la tribu hutue !
c. Gaston DERINDEREN, Professeur à l’Institut universitaire des Territoires d’Outre-mer, a publié « L’Atlas du Congo-Belge et du Rwanda-Urundi ». Cette carte a situé les limites de toutes les ethnies du Congo-Be Là aussi, les ethnies tutsie et hutu n’y figurent pas!
d. Cette carte du Professeur Gaston DERINDEREN fut revue, corrigée et publiée en 1959 par le Vice-gouverneur du Congo-Belge, Gaston HEENEN; cette carte ne reprend non plus les tribus tutsie et hutue !
Je demande donc à Moïse Nyarugabo et Azarias Ruberwa, de nous produire un seul document d’archives ou d’histoire où l’on a recensé les tribus tutsie et hutue au Congo avant ou pendant l’époque coloniale !
2. Pourquoi vous réclamez-vous originaires du Congo et en même temps vous vous accrochez à la nationalité collective que vous avait octroyée l’ordonnance de 1972 initiée par votre frère tutsi-rwandais, Barthélémy Bisengimana ? Pourquoi cette ordonnance n’a-t-elle concerné que les seuls «banyarwanda» et pas les autres ethnies de la RDC ?
3. Vous prétendez que les «Banyamulenge» sont sur le territoire congolais avant 1885 et qu’ils parlent le «kinyamulenge» ! Pouvez-vous alors nous produire un seul document d’archives scientifiques et administratives datant d’avant 1970 et dans lequel on peut lire le nom «banyamulenge» ou la langue «kinyamulenge» ? Car nous savons que ce néologisme de «banyamulenge» a été inventé par Isaac Frédéric Gisaro Muhoza dans les années 1976 !
4. Vous prétendez être les originaires de Mulenge dont vous portez le fameux néologisme de « banyamulenge ». Or, Mulenge est situé au Nord à Uvira. Comment pouvez-vous alors expliquer que les mêmes « Banyamulenge » se battent aujourd’hui pour réclamer la terre de Minembwe qui est situé à plus de 100 KM au Sud à FIZI ?
5. Je termine par deux questions personnelles à Moïse Nyarugabo:
a. Croyez-vous qu’un congolais d’origine peut fuir son pays pour aller au Rwanda avec les autres rwandais, comme vous l’avez fait en juillet 1998, alors que la décision d’expulsion ne concernait que les ressortissants rwandais ? Pourquoi n’êtes-vous pas resté aux côtés de LD Kabila pour défendre votre territoire national y compris votre terre de Minembwe ?
b. Croyez-vous qu’un citoyen congolais d’origine peut se livrer au pillage et au vol des archives stratégiques de l’Etat congolais (comportant les secrets de défense du territoire national) au profit d’un pays étranger et cela, sur ordre d’un président étranger?
Une chose est certaine aujourd’hui, vous devez abandonner votre projet, parce qu’il ne réussira plus jamais ! Et vos menaces n’intimideront plus la jeunesse congolaise désormais débout pour défendre jusqu’au prix du sang, la terre de ses ancêtres. Le glas de l’occupation a sonné, et le compte à rebours a bien commencé !
Ingeta!
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