URGENT/APARECO NEWSLETTER-Réaction d’H.Ngbanda aux intoxications des fanatiques aveugles de l’UDPS: On négocie avec l’agresseur et non avec l’occupant !
APARECO NEWSLETTER
On négocie avec l’agresseur
et non avec l’occupant !
Réaction d’Honoré Ngbanda aux intoxications des fanatiques aveugles de l’UDPS
De par mon éducation et mon statut politique, je ne réponds jamais aux injures ni aux nombreuses calomnies dont foisonnent les réseaux sociaux. Mais lorsque certains fanatiques aveugles procèdent aux intoxications pour brouiller le message de la résistance congolaise en vue de retarder la libération du pays, il est de mon devoir de remettre la pendule à l’heure. Sans plus.
Des illuminés et fanatiques de l’UDPS font circuler ces jours-ci dans les réseaux sociaux l’extrait de l’interview que j’ai accordé en 1997 au journaliste Omalowete, de la «Voix du Zaïre», et dans laquelle je plaidais ouvertement pour le dialogue avec les puissances étrangères qui nous agressaient en ce moment-là à l’Est de la République. Ces fanatiques aveugles croient aujourd’hui voir à travers cette position, une contradiction flagrante d’Honoré Ngbanda qui reste aujourd’hui très intransigeant contre tout dialogue avec les rwandais et les ougandais qui occupent notre pays depuis plus de deux décennies. Ils veulent certainement détourner l’attention des congolais horrifiés par les images des scènes insupportables de la lune de miel entre Félix Tshisekedi et Paul Kagamé. Malheureusement, ils s’y prennent très mal !
Je comprends parfaitement le phénomène malheureux des réseaux sociaux qui sont aujourd’hui pollués par une nuée des congolaises et des congolais qui n’ont pas voulu mettre à profit leur séjour en Europe pour étudier, mais qui éprouvent aujourd’hui le besoin de s’improviser qui diplomate, qui politicien, qui analyste, qui encore journaliste critique… ! Ce phénomène ridiculise malheureusement l’élite congolaise, la vraie, et jette ainsi de l’opprobre sur toute la communauté congolaise dont la médiocrité est devenue la marque de fabrique aux yeux des autres africains.
Ces apprentis analystes qui ont fait ce grossier montage ne savent malheureusement pas qu’en politique et en droit international, il existe une très grande différence entre «agresseur » et «occupant » !
En avril 1997, lorsque j’accordais cette interview au journaliste Omalowete, le Zaïre n’était pas encore occupé, mais seulement agressé ! Et ce dialogue que je défendais lors de mon interview avait été convoqué par les pays africains de l’OUA (à l’époque) et il devait avoir lieu à Nairobi sous l’égide de l’ONU. Et le but de cette conférence de Nairobi était justement d’identifier les vrais agresseurs du Zaïre qui se cachaient encore derrière une fausse rébellion des faux «Banyamulenge» et des prétendus opposants à Mobutu réunis au sein de l’AFDL. Le combat politique que je menais en ce moment-là soutenait la dynamique du dialogue parce que cette dynamique permettait au gouvernement zaïrois qui jouissait encore de sa souveraineté, de dévoiler au monde le complot international qui se cachait derrière cette fausse rébellion.
C’est dans cette optique que j’ai rencontré le président Yoweri Museveni de l’Ouganda et le vice-président Paul Kagamé du Rwanda à Kampala le 4 novembre 1996 pour les acculer à se dévoiler comme agresseurs. Et j’y suis parvenu, parce qu’à l’issue de 2 heures d’échange, ils ont avoué être les commanditaires et bien plus, ils m’ont remis un document de 12 points adressé au Président Mobutu pour la conclusion d’un cessez-le-feu. Malheureusement, ces conditions étaient presque toutes inacceptables pour notre souveraineté.
Et c’est dans cette même optique aussi que j’ai rencontré la délégation des Etats-Unis d’Amérique en Afrique du Sud, délégation composée des sous-Secrétaires d’Etat et de membres du congrès que j’ai contraints à reconnaitre officiellement que leur gouvernement était le principal commanditaire de l’agression du Zaïre et non les prétendus rebelles de l’AFDL qu’ils présentaient au monde. Non seulement ils ont reconnu leur statut d’agresseur, mais ils m’ont remis un projet d’accord à l’intention du Président Mobutu.
Toutes les démarches politiques que je menais en ce moment-là n’ont rien à avoir avec la situation politique que nous connaissons aujourd’hui, et qui date du 17 mai 1997, jour où la coalition des agresseurs du Zaïre a réussi à détruire toutes nos anciennes institutions et à mettre en place un système d’occupation et de prédation dans tous les secteurs et domaines politique, militaire, économique, financier et j’en passe.
Et je précise ici que si nous avons été contraints à recourir essentiellement à cette dynamique du dialogue plutôt qu’à la guerre proprement dite pour stopper l’agression dont le Zaïre était l’objet, c’est surtout parce que les commanditaires principaux de l’agression, je veux dire les Etats-Unis d’Amérique, avaient réussi à intoxiquer et à démobiliser la majorité de généraux et d’officiers supérieurs des Forces armées zaïroises avec le concours de l’UDPS et de l’opposition zaïroise de l’époque (USORAS). Ne l’oublions donc pas, au moment où nous nous battions pour stopper l’agression du Zaïre, le leader de l’UDPS, lui, poussé et soutenu par l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, menait une grande campagne pour convaincre les officiers et les militaires zaïrois à ne pas se battre, mais il les invitait plutôt à accueillir « leurs frères » qui venaient pour les libérer!
C’est ainsi que toutes les grandes villes du Zaïre y compris Kinshasa, sont tombées les unes après les autres sans coup férir ! Je relève ici un fait unique dans l’histoire de la guerre moderne : les troupes rwandaises qui ont conquis la ville de Mbuji-Mayi ont débarqué, tenez-vous bien, du train à la gare, comme des paisibles voyageurs! C’est tout vous dire !
Nous n’avions donc pas négocié avec les occupants du Congo, mais plutôt avec les agresseurs du Zaïre ! Car partout au monde, même les pays qui ont une forte armée, négocient toujours avant d’engager la guerre, voire même pendant qu’ils font la guerre.
Je m’en voudrais pour exemple les Accords de Munich intervenu à la fin de la conférence qui a réuni le 30 septembre 1938 autour d’une table Adolf Hitler, le premier ministre français Edouard Daladier, le premier ministre britannique Neville Chamberlain et le président du Conseil italien Benito Mussolini. Ces dirigeants européens avaient rencontré Hitler en vue de trouver un compromis qui éviterait la guerre. Et le compromis qu’ils avaient trouvé consistait à contraindre le gouvernement de Tchécoslovaquie à évacuer à tout prix les Monts Sudètes dans les 10 jours et de démanteler toutes ses forteresses militaires et autres moyens de défenses militaires de la frontière. Malheureusement, cet accord n’avait tenu que l’espace d’un temps, à cause de la mauvaise foi d’Adolf Hitler.
En effet, durant une année de mie-guerre, mie-accalmie, Adolf Hitler n’arrêtait pas de menacer la Tchécoslovaquie. Et il avait même réussi à annexer les Monts Sudètes et à rectifier de son propre gré les frontières du pays, en attendant de le conquérir tout entier. Et non satisfait de ce qu’il a pu arracher à la Tchécoslovaquie, Adolf Hitler décida de déclencher la guerre le 1er septembre 1939 en attaquant la Pologne. Et ce fut là le début de la seconde guerre mondiale (1939-1945).
Comme on peut donc le constater, suite à l’agression de l’Autriche par Adolf Hitler, la France et la Grande Bretagne avaient d’abord décidé d’entamer des négociations jusqu’à signer des accords dans le but d’éviter la guerre. Mais par contre, dès qu’Hitler avait envahi et occupé la France, toute négociation comme tout contact avec lui était proscrit et considéré comme une haute trahison vis-à-vis de la nation française. Et le maréchal Pétain tomba sous cette sanction parce qu’il rencontra Hitler le 30 octobre 1940 dans la gare de Montoire-sur-le-Loir.
Nous constatons ici que deux personnalités françaises ont rencontré Adolf Hitler : le Premier ministre Edouard Daladier et le Maréchal Pétain. Le premier ne fut pas condamné parce qu’il a négocié avec Hitler en tant qu’agresseur, tandis que le second a été condamné parce qu’il rencontré Hitler en tant qu’occupant !
Les fanatiques aveugles et spécialistes d’intoxication de l’UDPS qui veulent à tout prix fermer les yeux des congolais sur toutes les grosses bavures de leur leader doivent comprendre qu’aujourd’hui, le danger qui menace la RDC ne s’appelle pas Honoré Ngbanda, mais plutôt Félix Tshisekedi ! C’est lui qui incarne aujourd’hui toute l’opprobre jetée sur notre peuple, et c’est lui qui compromet dangereusement la souveraineté d’un Etat et l’avenir de tout un peuple parce qu’il a accepté de se livrer corps et âme entre les mains de ceux qui ont juré de nous arracher la terre de nos ancêtres.
Regardons donc dans la bonne direction et menons le bon combat de la libération de notre pays !
Que Dieu vous bénisse tous !
Ingeta !
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