URGENT-Réunis à Kinshasa, l’opposition servile continue à jouer à «qui perd gagne» !Encore une parenthèse ubuesque de la crise  politique congolaise

Encore une parenthèse ubuesque

de la crise  politique congolaise : 

Réunis à Kinshasa, l’opposition servile

continue à jouer à «qui perd gagne» !

 

Ce  samedi 29 Septembre 2018 l’actualité politique en RDC a été marquée par le meeting de l’opposition congolaise qui s’est tenue dans la capitale rdcongolaise. Faisant suite à leur rencontre à Bruxelles à la mi-septembre, les ténors de l’opposition congolaise avaient donné rendez-vous  à leurs partisans au stade des Martyrs à Kinshasa. Après quelques déboires orchestrés par le pouvoir en place visant à saboter le fameux meeting, Matungulu, Fayulu, Kamerhe, Tshilombo , Katumbi, Bemba et Muzito se sont succédés à la tribune (physiquement ou à distance pour Katumbi et Bemba)  pour livrer leurs messages. Devant quelques milliers de kinois (5000 d’après le gouvernement congolais) désœuvrés  et  désespérés face à l’enfer de leurs misères, l’opposition congolaise s’est une fois de plus prêtée à un exercice devenu malheureusement récurrent en RDC depuis près de deux décennies. 

En effet, pendant que les occupants rwandais et leurs complices peaufinent des nouvelles stratégies et progressent dans leur plan machiavélique visant à faire disparaître la nation congolaise de l’histoire,  quelques principaux accompagnateurs de l’occupation ont choisi, eux, de jouer le jeu du vedettariat pour se livrer chacun, à qui mieux-mieux, à l’art oratoire pour convaincre la foule médusée que la solution à leurs souffrances se trouve dans l’organisation des élections ! C’est donc dans cette ambiance délétère à quelques semaines de la date fatidique du 23 décembre 2018 et du fiasco électoral annoncé que l’opposition congolaise a choisi de tenter de fixer un cap à la population congolaise à laquelle elle a «vendu» il y a quelques mois l’illusion du fameux accord (inutile) de la Saint-Sylvestre.

Pour un vrai patriote congolais qui est préoccupé par le véritable danger qui menace l’existence de notre peuple aujourd’hui, ce spectacle du samedi 29 septembre 2018 était plutôt pitoyable et révoltant. Dans une ville qui compte plus de 12 millions d’âmes, voir 7  «grands partis politiques» réunir moins de 100 mille hommes pour un supposé «grand meeting» révèle en réalité une fracture profonde qui ne dit pas encore son nom !      

Rien de nouveau sous le soleil :

«Titanic et chant de sirènes…»

 

Le show politique que l’opposition politique congolaise a offert au peuple congolais ce week-end à Kinshasa n’est qu’une autre parenthèse ubuesque de plus. Exactement comme ce fut le cas en 2006, en 2011, en 2016 et en 2017 ! Du déjà vu et du déjà entendu : des meetings, des promesses d’unité et de victoire face à … «Kabila», puis rien! Les  Matungulu, Katumbi, Fayulu, Kamerhe, Tshilombo, Bemba et Muzito  ont pris successivement la parole devant une foule de jeunes kinois exaspérés par l’arrogance et le mépris de « Kabila » qui nargue tout un peuple.

Cette jeunesse-là n’attendait qu’un mot d’ordre de leurs leaders pour s’approprier les institutions du pays comme le firent avant eux les jeunes d’autres pays d’Afrique. Mais Malheureusement, les orateurs leur ont vendu les mêmes chimères que les fois précédentes. Dans leur turpitude, les leaders de l’opposition ont promis au peuple congolais un nouveau gadget-miracle pour battre « Kabila » , à savoir : leur «future unité» autour d’une candidature unique ! Malheureusement, il n’y avait personne à cette tribune pour leur rappeler qu’en 2006, l’opposition congolaise était aussi réunie autour d’une méga-plate-forme : «Union pour la Nation» (UN) ; et qu’en 2011 cette même chanson de «l’unité de l’opposition» avait été torpillé par un certain… Vital Kamerhé qu’ona  pourtant retrouvé parmi les orateurs du jour !

Mais si les leaders politiques sont naïfs, le peuple congolais, lui, a démontré qu’il ne l’est pas. Les chants entonnés spontanément par les jeunes à l’adresse de Kamerhé : «Bo trahir biso lisusu teee ooo ! » (Traduisez: Ne nous trahissez plus cette fois !), ce chant massivement repris en chœur a été un avertissement des jeunes lancés, non seulement à Kamerhé (le Caméléon), mais à tous les leaders de l’opposition qui participaient à ce show. Ont-ils compris le message ?  

La danse du ventre à laquelle ils se sont livrés pour charmer le peuple avec des promesses fallacieuses rappelle étrangement le chant des sirènes entendus par certains marins avant le naufrage tragique de leurs navires. En effet, les discours qui se sont succédés et complétés on donné une nette impression que chaque orateur parlait avec une laisse au cou, chacun jouant sa partition telle qu’écrite par les différentes officines de Kigali, Bruxelles,  Washington, Paris et Londres ! Cependant, ils ont tous un seul dénominateur commun : bien qu’ils déclarent tous savoir que le pays est sous-occupation, et bien qu’ils reconnaissent tous que les élections conçues, organisées et contrôlées par le pouvoir d’occupation de «Kabila» et ses frères rwandais sont totalement viciées et d’avance programmées pour des fraudes massives, comme en 2006 et 2011, nos braves leaders de l’opposition congolaise appellent tous, sans sourciller, le peuple congolais à les soutenir pour obtenir de «Kabila» qu’il libère les élections afin qu’elles soient transparentes et démocratiques ! Plutôt que de chercher à libérer le pays de l’occupation , ils veulent eux…. « libérer les élections » !

Tout homme sensé sait pourtant que la liste d’irrégularités constatées et égrenées par les opposants congolais à longueur d’interventions  n’a absolument rien d’exceptionnelle. Ils s’étaient déjà livrés au même exercice à l’issue de leurs rencontres à Kinshasa et puis à Bruxelles. Ils savent bien que le vrai problème ne réside pas dans la liste des irrégularités, mais dans l’origine de ces irrégularités. Car, aller aux élections, avec ou sans «Kabila», avec ou sans machine à voter (comme en 2005 et 2011), avec ou sans fichier chargé de millions d’électeurs-fantômes, tout cela n’aboutira qu’en faveur de «Kabila» et du tutsi-power et cela, aussi longtemps que le système politique, administratif, judiciaire, sécuritaire mis en place et contrôlé par eux demeurera ! Et les opposants congolais savent qu’ils n’ont aucun contrôle de ce système méphistophélique et ce ne sont pas leurs promesses fallacieuses de l’unité de l’opposition pour une candidature unique (comme en 2006) qui ébranlera les dispositifs du rouleau-compresseur de l’occupation !   

Le «dauphin» nage tandis

que l’opposition boit la tasse !

Le peuple congolais comprendra très bientôt, c’est notre souhait, que le jeu de dupe auquel les acteurs politiques les font participer jusqu’ici a assez duré ! Ils comprendront bientôt que par ce jeu stupide, ils ont contribué malgré eux à accompagner et à renforcer le régime d’occupation de leur pays, la République Démocratique du Congo. A chaque processus électoral, les opposants politiques leur ont fait  croire qu’ils avaient la possibilité de gagner les élections et de reprendre le pouvoir sur les occupants, alors qu’en réalité, chaque scrutin organisé dans ce contexte a fait perdre plus de souveraineté aux congolais sur leur territoire et leurs institutions. 

Hier encore, ces leaders ont fait croire au peuple que la victoire était liée au seul retrait de «Kabila» du processus électoral. Ayant compris leur jeu, l’imposteur rwandais leur a offert un «dauphin». Du coup, ils ont crié à la victoire et ils ont invité le peuple à la fêter avec eux. Mais aujourd’hui, ils sont rattrapés par la réalité politique : «Kabila» est, et tient mordicus à demeurer seul aux commandes du bateau-Congo! Malin, il leur a jeté un «dauphin» dans l’eau pour qu’il joue avec eux à qui perd gagne. Et, force est de constater que  le «dauphin», lui, nage merveilleusement à l’aise dans ce système contrôlé de bout en bout par son mentor, tandis que nos chers opposants boivent la tasse !      

Le peuple congolais devra bientôt se rendre à la dure réalité : il ne doit  absolument rien à attendre de la classe politique congolaise actuelle tant qu’elle demeurera dans sa posture actuelle. Car, la plupart de ces «opposants» se sont déjà compromis en acceptant à un moment ou un autre l’argent du pouvoir en place contre les engagements qu’ils ont pris vis-à-vis de lui. Certains de ces prétendus leaders de l’opposition ont été les véritables piliers de « Kabila » et des occupants rwandais. Ils ont été, dans leurs anciennes positions, les complices des crimes qui les rattachent encore aujourd’hui à leur «raïs» dont le sort reste lié aux leurs. C’est ainsi que ces « opposants » de la 25èmeheure, en particulier, n’ont jamais été en mesure de faire des révélations concrètes sur leur propre imposture ni sur celle  de «Kabila» : les actes de pillages, les fraudes électorales qu’ils prétendent combattre aujourd’hui, les éliminations physiques des personnalités congolaises, la vente illicite d’uranium, la cession de Kahemba à l’Angola, les assassinats massifs des congolais… et j’en passe, tous ces faits graves font d’eux des alliés indéfectibles de «Joseph Kabila» au sein du même système d’occupation et de prédation.

Il appartient aux congolais de ne pas se laisser séduire par les chants de sirènes de tous ces marchands d’illusions. Les cicatrices des douloureuses expériences des élections passées devraient inciter notre population à plus de vigilance et les amener à rompre définitivement avec tous ces vendeurs d’illusions qui savent qu’à chaque fois qu’ils perdent les «élections» organisées par le régime d’occupation, c’est toujours eux qui gagnent en argent et en pouvoir. Le vilain jeu de qui perd gagne leur profite bien ! 

L’œil du Patriote exhorte donc tous les congolais et en particulier les patriotes résistants à suivre attentivement la prochaine déclaration politique du Président national de l’APARECO. Elle permettra aux congolais de redoubler d’effort et de courage pour affronter et déjouer des nouvelles stratégies diaboliques que les ennemis de notre patrie sont en train de mettre en place pour parachever leur objectif de détruire le Congo. Alors qu’au même moment, les hommes politiques congolais s’évertuent à distraire le peuple à Kinshasa avec des meetings et des promesses fallacieuses d’une élection dont plus personne n’est certaine qu’elle aura réellement lieu le 23 décembre prochain.

Paris, le 1erOctobre 2018

Candide OKEKE

L’ŒIL DU PATRIOTE

 

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