Lettre ouverte aux Autorités politiques et administratives de la République Sud-Africaine. 

Lettre ouverte aux Autorités politiques et administratives de la République Sud-Africaine 

Toutes à Prétoria   

Afrique du Sud.

Concerne : Notre indignation suite à la campagne xénophobe contre les migrants africains en Afrique du Sud 

L’Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) dénonce avec véhémence la campagne xénophobe et la chasse à l’homme lancées par les populations autochtones contre les Congolais et les autres communautés africaines vivant en Afrique du Sud qui se poursuivent encore. 

L’APARECO exprime sa vive indignation devant la récurrence du phénomène qui, à la longue, tend à se banaliser. Nous avons la nette impression que les autorités nationales sud-africaines, en dépit de nos précédents cris d’alarme, ne prennent pas la vraie mesure du mal pour l’éradiquer, hélas ! 

Les patriotes congolais de Prétoria, de Johannesburg, de Cape Town et d’autres villes nous font part de leur calvaire. Ils sont accusés à tort de prendre le travail des autochtones. Faisant l’objet d’intimidations et subissant de multiples agressions verbales et physiques, ils sont menacés et poussés à quitter le pays.

Profitant du désordre ambiant, des agents envoyés par Kinshasa pour tenter de déstabiliser les mouvements de Résistance ainsi que les soutiens du régime de Kinshasa, nombreux en Afrique du Sud, s’en prennent désormais aux résistants, activistes et opposants congolais. C’est dans ce contexte que les cadres et membres de l’APARECO ont été victimes d’agressions  physiques et verbales, sous l’œil distant et quasi-désintéressé des autorités, celles-là mêmes qui sont censées leur apporter assistance et surtout protection. 

Les Congolais n’ont pas tous choisi librement et volontairement de quitter leur pays pour aller vivre à l’étranger et notamment en Afrique du Sud. Pour beaucoup, ils y ont été contraints compte tenu de la situation en République Démocratique du Congo : guerre dans l’Est du pays, insécurité partout sur territoire national, etc. 

L’Afrique du Sud, signataire de la charte de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et d’autres instruments internationaux, n’a-t-elle pas le devoir d’apporter assistance et protection aux ressortissants étrangers habitant sur son territoire ? L’ONU ne consacre-t-elle pas le droit humanitaire international qui donne à toute personne sur la planète le droit d’aller à tout point du globe et d’y demander assistance et protection ? Force et de constater que l’Afrique du Sud a failli à cette noble et impérieuse obligation. 

De ce qui précède, et vu la nécessité, l’APARECO : 

  1. Appelle les autorités sud-africaines à ne pas laisser les migrants congolais et d’autres africains à la merci des groupes xénophobes dont l’ « Opération Dudula » et le « Mouvement Alexandra Dudula », qui les accusent plus à tort qu’à raison de s’accaparer des emplois et logements des citoyens sud-africains. Alors que la plupart créent leurs emplois eux-mêmes.
  2. Recommande les autorités sud-africaines de travailler à l’éradication de la xénophobie à travers le pays et à garantir la paix à tous les étrangers résidant en Afrique du Sud, de manière à éviter des nouveaux troubles. 

Fait à Paris, le 29 octobre 2022.

Paulin LOMENA

Secrétaire Général

 

 

 

Lettre ouverte aux Autorités politiques et administratives de la République Sud-Africaine

Toutes à Prétoria
Afrique du Sud.


Concerne : Notre indignation suite à la campagne xénophobe contre les migrants africains en Afrique du Sud


L’Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) dénonce avec véhémence la campagne xénophobe et la chasse à l’homme lancées par les populations autochtones contre les Congolais et les autres communautés africaines vivant en Afrique du Sud qui se poursuivent encore.

L’APARECO exprime sa vive indignation devant la récurrence du phénomène qui, à la longue, tend à se banaliser. Nous avons la nette impression que les autorités nationales sud-africaines, en dépit de nos précédents cris d’alarme, ne prennent pas la vraie mesure du mal pour l’éradiquer, hélas !

Les patriotes congolais de Prétoria, de Johannesburg, de Cape Town et d’autres villes nous font part de leur calvaire. Ils sont accusés à tort de prendre le travail des autochtones. Faisant l’objet d’intimidations et subissant de multiples agressions verbales et physiques, ils sont menacés et poussés à quitter le pays.
… /…
Profitant du désordre ambiant, des agents envoyés par Kinshasa pour tenter de déstabiliser les mouvements de Résistance ainsi que les soutiens du régime de Kinshasa, nombreux en Afrique du Sud, s’en prennent désormais aux résistants, activistes et opposants congolais. C’est dans ce contexte que les cadres et membres de l’APARECO ont été victimes d’agressions physiques et verbales, sous l’œil distant et quasi-désintéressé des autorités, celles-là mêmes qui sont censées leur apporter assistance et surtout protection.

Les Congolais n’ont pas tous choisi librement et volontairement de quitter leur pays pour aller vivre à l’étranger et notamment en Afrique du Sud. Pour beaucoup, ils y ont été contraints compte tenu de la situation en République Démocratique du Congo : guerre dans l’Est du pays, insécurité partout sur territoire national, etc.

L’Afrique du Sud, signataire de la charte de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et d’autres instruments internationaux, n’a-t-elle pas le devoir d’apporter assistance et protection aux ressortissants étrangers habitant sur son territoire ? L’ONU ne consacre-t-elle pas le droit humanitaire international qui donne à toute personne sur la planète le droit d’aller à tout point du globe et d’y demander assistance et protection ? Force et de constater que l’Afrique du Sud a failli à cette noble et impérieuse obligation.


…/…

 

 

De ce qui précède, et vu la nécessité, l’APARECO :

1. Appelle les autorités sud-africaines à ne pas laisser les migrants congolais et d’autres africains à la merci des groupes xénophobes dont l’ « Opération Dudula » et le « Mouvement Alexandra Dudula », qui les accusent plus à tort qu’à raison de s’accaparer des emplois et logements des citoyens sud-africains. Alors que la plupart créent leurs emplois eux-mêmes.

2. Recommande les autorités sud-africaines de travailler à l’éradication de la xénophobie à travers le pays et à garantir la paix à tous les étrangers résidant en Afrique du Sud, de manière à éviter des nouveaux troubles.


Fait à Paris, le 29 octobre 2022.


Paulin LOMENA

Secrétaire Général

 

Facebook Comments
Comments are closed