APARECO NEWS LETTER/ TEXTE & VIDEO/ Enrôlé de force dans la milice rwandaise à l’Est de la RDC, un jeune nande dévoile les secrets des massacres des congolais après sa capture
Enrôlé de force dans la milice rwandaise à l’Est de la RDC,un jeune nande dévoile les secrets des massacres des congolais après sa capture
«C’est la MONUSCO qui nous a emmené là-bas par hélicoptère…elle nous nourrit et nous rémunère 30.000 FC/semaine» !
– Par Honoré NGBANDA NZAMBO – Samedi 15 Août 2020
VIDEO:
TEXTE:
Il s’appelle KASEREKA KAEGUNDJA Elias. Il est congolais de la tribu nande. Son père KAKULE MATUMBO et sa mère KAVUO MAVONDA sont tous des nande. Il a à peine 20 ans. Il fut enlevé par les milices rwandaises en 2015, alors qu’il était en train de récolter du paddy dans le champ de ses parents à Isale Kivuno.
Il avoue avoir participé à plusieurs opérations de massacres des congolais en compagnie des miliciens rwandais et ougandais. Après sa capture, ce jeune congolais a subi un interrogatoire au poste de police à Beni (https://youtu.be/9VuCA46HVeI). Par un heureux hasard, un policier congolais, patriote résistant, qui assistait à cette séance a réussi à filmer, à l’insu de ses collègues et de son chef hiérarchique, l’essentiel de cet interrogatoire qui s’est déroulé en swahili, et dont nous vous livrons ici le lien de la vidéo ainsi que la traduction française de l’interview. (Suivez un moment un petit extrait de cette vidéo ….)
Nous avons tenu à présenter cette vidéo à l’opinion nationale congolaise et internationale à cause des aveux bouleversants du jeune Kasereka et de ses révélations troublantes sur l’ampleur du complot dont le peuple congolais est l’objet de la part de la communauté internationale! En répondant aux questions de l’officier de police, ce jeune prisonnier confirme la thèse du complot internationale contre le peuple congolais avec qu’une aisance qui n’a d’égale que son extraordinaire inconscience !
Nous épinglons ci-dessous quelques déclarations importantes du jeune Kasereka qui apportent un supplément de preuves à ceux des congolais qui sont encore naïvement incrédules et qui continuent toujours de croire que l’occupation de la RDC et le complot de sa balkanisation sont un mythe ou une simple vue de l’esprit !
Des otages congolais au sein des milices rwandaises pour semer la confusion
A la question de l’officier de police qui voulait connaître les circonstances exactes de son enrôlement au sein de cette milice rwandaise, le jeune Kasereka a répondu : «ils m’ont enrôlé par la force, ils m’ont trouvé en train de récolter le paddy à Isale».
Comme on le voit, ce jeune prisonnier congolais n’est pas un véritable «Mayi-Mayi» ni un membre normal d’une milice rwandaise. Il est plutôt l’otage des forces d’agression rwandaise qui l’ont enlevé de force et intégré dans leurs rangs pour créer la confusion dans l’opinion nationale et internationale.
En effet, l’aveu du jeune Kasereka nous révèle ici un stratagème des envahisseurs rwandais qui consiste à enrôler par la force des jeunes congolais au sein de leur milice pour faire croire à l’opinion nationale et internationale que l’insécurité qui règne à l’Est de la RDC est l’affaire des congolais entre eux. La présence des jeunes congolais enrôlés de force et qu’on met au devant de la scène, est destinée à camoufler la présence des militaires rwandais, auteurs des massacres. Des jeunes congolais enrôlés de force, souvent drogués et auxquels on a fait des promesses fallacieuses, ces jeunes-là servent plutôt de boucs-émissaires pour dérouter l’opinion internationale.
«Notre mission est d’égorger les populations congolaises et d’occuper leurs terres»
A l’officier de police qui lui demandait le but de leurs missions au sein de la milice, le prisonnier Kasereka répond sans hésitation : «On nous a envoyé là-bas pour égorger les habitants d’Orientale », et il précise avec un flegme déconcertant : «C’est pour égorger les populations de là-bas et occuper leurs champs de cacao » !
Comme on le voit, les objectifs des milices rwandaises et de l’armée d’invasion du Rwanda à l’Est de la RDC ne souffrent donc d’aucune ambigüité. Leurs missions consistent à décimer systématiquement les populations congolaises autochtones et à occuper leurs terres ! Cette motivation revient souvent dans des nombreux documents écrits des lobbyistes du Tutsi-power, et que nous avons produits dans nos livres. Ces motivations sont aujourd’hui traduites en actes dont nos populations en subissent les conséquences.
«C’est la MONUSCO qui nous a emmené là-bas par hélicoptère… elle nous nourrit et nous rémunère 30.000 FC/semaine» !
On a souvent ergoté en RDC au sujet du rôle et de l’attitude complices de l’ONU vis-à-vis des forces d’agression et d’occupation dans notre pays. Les populations de l’Est de la RDC ne cessent d’exprimer haut et fort leur rejet total de la Monusco qu’elles accusent d’être complice active de leurs bourreaux. Le témoignage de Kasereka vient une fois de plus étayer ces accusations populaires. Le prisonnier formel : « c’est la Monusco qui nous a emmené au front pour opérer des massacres », dit-il. Et il précise : «Nous étions au nombre de 400 ». Ce qui veut que l’hélicoptère de la Monusco a du certainement faire plusieurs rotations pour les emmener au front.
L’ONU dispose en RDC de la plus importante force depuis sa création, en effectif, en matériel et en volume budgétaire. Aucun expert militaire ne saurait donc expliquer pourquoi ni comment durant 20 ans, cette force multinationale ne parvient toujours pas à venir à bout des simples milices qui opèrent dans une zone enclavée et sans possibilité de ravitaillement extérieure !
Il n’y a qu’une seule explication : ce sont ces puissances extérieures qui sont, depuis le début, les vrais commanditaires de l’agression et de l’occupation de la RDC, ces donc ces puissances-là qui organisent, alimentent et équipent l’armée régulière du Rwanda ainsi que ses milices chargées de parachever le processus d’occupation et de balkanisation de la RDC.
A cet effet, le prisonnier Kasereka a d’ailleurs bien détaillé les différents domaines du soutien de la Monusco aux milices rwandaises. Il a déclaré: «La nourriture, c’est la Monusco qui nous l’apporte : la farine de manioc, le riz, le haricot avec toutes sortes de viande que nous voulons. »
Et plus grave, Kasereka affirme péremptoirement : «On nous paie 30.000 Francs Congolais par semaine… et l’argent vient de la Monusco» !
Selon les dépositions de Kasereka, c’est toujours la Monusco qui leur fournit des tenues militaires pour le combat : « Ces tenues sont semblables à celles des FARDC », précise-il ! Ainsi donc, quand les milices rwandaises égorgent les populations congolaises sous l’uniforme des FARDC, elles sont perçues par les populations comme étant les éléments des FARDC. Les populations en panique et en fuite n’ont ni le temps ni les moyens de réaliser la supercherie.
Ainsi, les milliards de dollars décaissés durant 20 ans à New York sous prétexte de protéger les populations congolaises, cet argent-là est utilisé par les responsables de la Monusco pour égorger les populations congolaises à l’Est de la RDC!
« Les FARDC sont nos alliés, elles font semblant de nous attaquer mais elles tirent ailleurs… »
A ceux qui prétendent réclamer les preuves ou les indices de l’occupation de la RDC, les aveux du prisonnier Kasereka apportent ici d’autres preuves supplémentaires qui nous montrent que la RDC n’a pas d’armée. Il a en effet déclaré que les milices rwandaises au sein desquelles il a servi ne se battent jamais contre les troupes des FARDC parce que celles-ci sont leurs alliés. Par contre, ils redoutent les Mayi-Mayi, les vrais, parce qu’ils sont redoutables !
La question de l’officier de police est très claire : «Depuis que vous avez commencé à égorger les populations, avez-vous déjà affronté les FARDC ? » Réponse cinglante de Kasereka : « Non, non, on fait semblant de s’affronter, mais les FARDC tirent ailleurs » ! Et Kaseka explique : « On ne se bat pas contre les FARDC parce qu’on est familier… Il y a deux groupes de militaires au sein des FARDC, le groupe des rwandais qui sont avec nous, et le groupe des congolais (nande) qui sont contre nous… »
Le jeune prisonnier donne beaucoup d’autres indications. Il précise que dans leurs camps, ils reçoivent souvent les visites des officiers généraux (rwandais) des FARDC qui arrivent masqués et qui ne parlent qu’aux chefs des milices (rwandais) loin de la curiosité des hommes de troupes. Même le commandant militaire rwandais (ou ougandais) qui commande les troupes est connu de Kasereka seulement sous le pseudonyme de…«chauffeur»!
Le jeune Kasereka porté disparu après son interrogatoire !
Nous prévenons cependant l’opinion que les révélations compromettantes faites «innocemment» par le jeune prisonnier congolais nande à travers ses aveux risquent de lui coûter sa vie. En effet, après avoir appris que leur fils disparu depuis 2015 a été fait prisonnier et se trouve en interrogatoire dans un des postes de Police à Beni, ses parents se sont précipités à la poste indiquée pour y rencontrer leur fils.
Mais à leur grande déception, on leur dira que leur fils a été transféré aux autorités hiérarchiques, sans toutefois leur fournir l’adresse exacte du lieu où il a été transféré. Toutes les recherches entreprises auprès des différents postes de la police provinciale se sont révélées vaines. Nous craignons donc que les officiers rwandais qui commandent et contrôlent l’armée et la police dans les régions du Nord et Sud Kivu aient pris des dispositions idoines pour faire disparaitre le jeune Kasereka, dans le but d’effacer toutes les traces compromettantes de cet interrogatoire. Malheureusement pour eux, ils ignorent que nous disposons déjà de la vidéo de cet interrogatoire.
Conclusion
L’occupation de la RD Congo ainsi que le complot de sa balkanisation sont plus qu’un simple slogan de la Résistance congolaise. Ils sont une réalité. Bien plus, ils sont comme l’épée de Damoclès qui pend dangereusement sur la tête de toute la nation congolaise. Car, c’est un problème de vie ou de mort pour chacun de nous aujourd’hui, pour nos enfants demain, et pour des générations à venir !
Le cas du jeune Kasereka, notre enfant à tous, doit nous interpeller car il illustre à merveille le sort réservé à toute une génération de la jeunesse congolaise d’aujourd’hui. Car, au moment où le Rwanda investit dans l’éducation de sa jeunesse avec le fruit du pillage des richesses de la RDC, nos enfants à nous sont réduits à l’esclavage moderne : les uns meurent dans des puits de coltan tandis que d’autres, enrôlés de force au sein des milices rwandaises, tombent comme des mouches sous les balles chaque jour qui passe… !
Au moment où le Rwanda envoie des dizaines de milliers de jeunes rwandais aux Etats-Unis et en Europe étudier avec des bourses et des passeports congolais, nous enfants à nous, abandonnés à eux-mêmes, versent dans le banditisme, la mendicité, la prostitution et le vagabondage.
Et à cette allure, dans un avenir proche, l’élite congolaise de demain sera constituée de cette jeunesse rwandaise formée en Occident, portant des noms congolais et détenteurs des documents d’identité congolais !
Et nous porteront ainsi la lourde responsabilité d’avoir soumis nos enfants à la servitude d’une caste des étrangers pour plusieurs siècles ! Réfléchissons y bien !
Que Dieu protège le Congo et son peuple !
Ingeta !
Interrogatoire du jeune Elias KASEREKA KAEGUNJA
au bureau de Police (Traduction)
Policier : Parle à haute voix
Kasereka : On m’appelle KASEREKA KAEGUNJA Elias
Policier : Tu as dit, d’où viens-tu ?
Kasereka : Je viens de la carrière orientale.
Policier : Carrière orientale ?
Kasereka : Oui
Policier : Tu fais quoi comme travail ?
Kasereka : On nous a envoyé là-bas pour égorger les habitants d’Orientale
Policier : Donc, on vous envoie là-bas pour égorger les habitants d’Orientale.
Policier : Qui est ce qui vous envoie ?
Kasereka : C’est la Monusco qui nous a emmenés par hélicoptère.
Policier : On vous a envoyé, vous étiez combien des personnes ?
Kasereka : On était au nombre de 400.
Policier : Donc, Vous étiez 400.
Policier : Tu as dit, c’était pour quel objectif ?
Kasereka : C’est pour égorger les populations de là-bas et occuper leurs champs de cacao.
Policier : L’objectif est d’égorger les gens, les découper en morceau afin d’occuper leurs champs de cacao ?
Kasereka : Oui
Policier : Et on vous a dit qu’après avoir découpé, égorgé les gens et occupé leurs champs, que ferez-vous avec leurs champs ?
Kasereka : Tout cela nous reviendra.
Policier : Donc tout cela vous reviendra ?
Kasereka : Oui
Policier : Là-bas avez-vous des armes ou pas ?
Kasereka : On a des armes.
Policier : Vous avez des armes ?
Kasereka : Oui
Policier : Combien d’armes avez-vous là-bas ?
Kasereka : Chacun à son arme.
Policier : Chacun à son arme ?
Policier : Chacun à son arme, ok.
Kasereka : Oui
Policier : Combien d’année as-tu fais là-bas ?
Kasereka : J’ai fait 4 ans.
Policier : Tu as fait 4 ans ?
Kasereka : Oui
Policier : Tu as rejoint ce mouvement par ta volonté ou comment ?
Kasereka : Oui, c’était par la force, ils m’ont trouvé en train de récolter le paddy à Isale.
Policier : Ok, à Isale, de quel côté ?
Kasereka : A Ngerere.
Policier : C’était en quelle année ?
Kasereka : En 2015.
Policier : En 2015 ?
Kasereka : Oui
Policier : Tu étais déjà marié ou pas ?
Kasereka : Je n’étais pas marié, mais j’étais fiancé et la femme était encore chez-elle.
Policier : Donc tu avais déjà une femme chez les Naru ?
Kasereka : Oui
Policier : Comment s’appelle ta femme ?
Kasereka : Elle s’appelle Desanges
Policier : Desanges ?
Kasereka : Oui
Policier : Elle est d’où ?
Kasereka : Elle est rwandaise.
Policier : Rwandaise ?
Kasereka : Oui
Policier : As-tu fait d’enfant avec elle ?
Kasereka : Oui
Policier : Combien d’enfant ?
Kasereka : 1 enfant
Policier : Vous êtes ensemble depuis combien d’année ?
Kasereka : 4 ans
Policier : Et maintenant, tu peux me citer tous les villages où vous avez déjà égorgé et découpé les populations ?
Kasereka : Le village de Witsha, Mayimona, Boyikene, Mavivi, Erengeti, Ngadi, Rwangoma, Rwangoma, Kayimana et Kokole
Policier : Où se trouve votre quartier général ?
Kasereka : Notre quartier général se trouve non loin de Semeliko, Kayimana, Kididinga
Policier : Donc, votre quartier général se trouve vers Kididiwe, non loin de Semeliko.
Policier : Comment s’appelle votre chef ?
Kasereka : Il s’appelle chauffeur
Policier : Il s’appelle chauffeur ?
Kasereka : Oui
Policier : Il est de quelle nationalité ?
Kasereka : Il est Ougandais
Policier : Dans votre quartier général, vous êtes au nombre de combien ?
Kasereka : Nous sommes beaucoup.
Policier : Vous êtes beaucoup ?
Kasereka : Oui
Policier : Quel est votre objectif principal tout en vivant dans la forêt comme ça ?
Kasereka : Notre objectif est d’égorger les populations, dès qu’on finit de les égorger, nous allons occuper le Nord-Kivu.
Policier : Donc votre objectif est d’égorger les populations et d’occuper le Nord-Kivu dans votre pays ?
Kasereka : Oui
Policier : C’est vrai ?
Kasereka : Oui
Policier : Et après, et maintenant là où vous vivez dans la forêt, trouvez-vous à manger ?
Kasereka : La nourriture, c’est la Monusco qui nous l’apporte.
Policier : Quelle sorte de nourriture ?
Kasereka : La farine de Manioc, le riz, le haricot avec toute sorte de viande que nous voulons.
Policier : Ah bon ?
Policier : Et maintenant là-bas, on vous paie ou pas ?
Kasereka : oui, on nous paie.
Policier : Combien on vous paie ?
Kasereka : On nous paie 30.000 FC/semaine.
Policier : Donc, Par semaine 30.000 FC.
Policier : D’où vient cet argent ?
Kasereka : de la Monusco
Policier : Ça provient de la Monusco
Policier : De tes propres yeux, combien de fois tu as vu la Monusco arrivée dans votre quartier général ?
Kasereka : Plusieurs fois
Policier : Plusieurs fois, mais combien de fois ?
Policier : Essaie de dire à peu près combien de fois ?
Kasereka : Ils sont arrivés près de 15 fois que j’ai vues de mes propres yeux.
Policier : 15 fois que tu as vu ?
Policier : D’où proviennent les munitions ?
Kasereka : De la Monusco
Policier : Et les armes ?
Kasereka : tout provient de la Monusco
Policier : Donc, tout provient de la Monusco.
Policier : Est-ce que la Monusco fait des parades avec vous ?
Kasereka : Oui
Policier : De quoi parlez-vous ?
Kasereka : Ils ne parlent pas directement avec nous, mais ils parlent avec nos supérieurs loin de nous.
Policier : Ah bon ?
Policier : Et maintenant, je te demande, là-bas à Kididiwe, vous vous êtes affronter contre les Maï-Maï combien de fois ?
Kasereka : là-bas à Kididiwe ?
Policier : Oui
Kasereka : On a peur de Maï-Maï.
Policier : Vous craignez lesMaï-Maï ?
Policier : Pourquoi vous les craignez ?
Kasereka : Parce qu’ils sont redoutables (méchants)
Policier : Donc, les Maï-Maï sont redoutables.
Policier : Et les FARDC ?
Kasereka : On ne se bat pas contre les FARDC.
Policier : Pourquoi ?
Kasereka : Parce qu’on est familier
Policier : Donc vous et les FARDC, vous êtes ensemble ?
Kasereka : Oui
Policier : Vous êtes ensemble de quelle façon ?
Kasereka : Il y a une 2ème qualité parmi les FARDC.
Policier : Quelle est cette 2ème qualité des FARDC ?
Kasereka : La qualité des rwandais avec qui nous sommes ensembles et l’autre qualité est celle des Nande qui ne sont pas avec nous.
Policier : Parmi les officiers supérieurs des FARDC avec qui vous êtes, peux-tu me citer certains d’entre eux ?
Kasereka : Ils arrivent avec visages masqués.
Policier : Comme qui, par exemple que tu as déjà entendu le nom ?
Kasereka : Ils ne citent pas leurs noms.
Policier : Comment est-ce qu’ils se masquent les visages ?
Kasereka : Ils portent des casques
Policier : Ils portent des casques ?
Kasereka : Oui
Kasereka : Ils arrivent déjà masqués et ils s’éloignent de nous pour parler avec nos supérieurs.
Policier : Ah bon ?
Kasereka : Oui
Policier : Donc on peut dire que tous les rwandais qui sont dans les FARDC, sont des Naru ?
Kasereka : Oui
Policier : Tu confirmes vraiment ce sont des Naru ?
Kasereka : Oui
Policier : Confirme tout en haussant ta voix.
Kasereka : Oui
Policier : Donc, ce sont des Naru, des rwandais qui sont dans les FARDC du gouvernement ?
Kasereka : Oui
Policier : Depuis que vous avez commencé à égorger les populations, vous avez déjà affronté les FARDC ?
Kasereka : Non, non, on fait semblant de s’affronter.
Policier : Vous faites semblant de vous affronter ?
Policier : De quelle façon ?
Kasereka : Les FARDC tirent ailleurs pour ne pas nous toucher.
Policier : Avez-vous des gris-gris ?
Kasereka : Oui, on nous donne des gris-gris.
Policier : Quelle sorte de gris-gris ?
Kasereka : Anti-balle (gilet pare-balle mystique)
Policier : Est-ce que ce vrai que les bales ne vous font rien ?
Kasereka : oui, c’est vrai.
Policier : Et aujourd’hui, pourquoi cela n’a pas fonctionné ?
Kasereka : En quittant là-bas, j’étais en train de manger les choses d’autrui et cela à briser les conditions.
Policier : Quelles sont les conditions qu’on vous avait données ?
Kasereka : Ne pas manger les feuilles de taro, ne pas sauter un balai, ne pas sortir avec une femme qui est en période de menstruation, ne pas violer.
Policier : Et maintenant pendant vous découpez les populations, n’est-ce pas du viol ça ?
Kasereka : C’est là où les rwandais eux-mêmes se trompent parce ce que nous devons faire toutes ces atrocités et ne pas briser les conditions.
Policier : Tu avais dit, ce qui ton nom ?
Kasereka :KASEREKA KAEGUNJA Elias
Policier : Ton Père, comment s’appelle-t-il ?
Kasereka : KAKULE MATUMBO
Policier : Et ta Mère ?
Kasereka : KAVUO MAVONDA
Policier : Chez toi, c’est de quel côté d’Isale ?
Kasereka : Isale Kivuno
Policier : Quand vous vous battez contre les Maï-Maï, ils ne vous tuent pas ?
Kasereka : Ils nous tuent.
Policier : Quand vous vous êtes affronté pour la première fois, combien avez eu de perte ?
Kasereka : On a perdu 19 personnes
Policier : Vous avez perdu 19 personnes ?
Kasereka : Oui
Policier : Et combien des blessés ?
Kasereka : 7 blessés
Policier : C’est vrai ?
Kasereka : oui
Policier : Portez-vous des tenues là-bas, où trouvez-vous ces tenues ?
Kasereka : C’est la Monusco qui nous les fournit.
Policier : Quelle sorte de tenue ?
Kasereka : Les tenues semblables à celles des FARDC.
Policier : Les tenues semblables à celles des FARDC ?
Policier : Hunnn, hunnn
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